Var-Matin (Grand Toulon)

« La décision fut difficile à prendre »

Magazine Pour son dernier numéro de Thalassa, sur France 3, le journalist­e fait une ultime escale à Saint-Malo

- PROPOS RECUEILLIS PAR ÉLISABETH PERRIN

Ilya quarante-deux ans Georges Pernoud créait

Thalassa, et un peu plus tard Faut pas rêver, avant de réunir le public et le privé avec la chaîne Planète Thalassa. Aujourd’hui, c’est depuisSain­t-Malo qu’ il présente sa dernière émission avant de prendre le large en Dordogne. Pourquoi SaintMalo ?

C’est une ville assez emblématiq­ue de Thalassa et le point de départ de la Route du Rhum !

Qu’avezvous ressenti en enregistra­nt l’émission ?

J’étais ému, bien sûr. Mais c’est la décision qui fut difficile à prendre ; à présent, c’est derrière moi. Et j’ai eu une supermaqui­lleuse, Monique, ma femme ! Qu’allezvous faire ensuite ?

Peutêtre écrire un livre sur mes rencontres et peaufiner des idées d’émissions que j’ai déjà. Quand j’estimerai qu’elles pourront trouver une place, j’irai les présenter aux chaînes. ÀC 8? Pourquoi pas? En 2016, pour défendre

Thalassa, Cyril Hanouna avait envoyé trois mecs déguisés en corsaires !

Quels lieux marins vous ont particuliè­rement marqué ?

Je continue de dire que la Dordogne est le plus beau pays du monde. La Patagonie m’a enthousias­mé et j’aurais aimé retourner en Russie, au port de Doudinka. Mais

Venise aussi est unique. On devrait offrir un voyage à Venise à tous les bacheliers ! Et parmi les personnali­tés rencontrée­s ?

Les navigateur­s Florence Arthaud, Olivier de Kersauson, Titouan Lamazou… Michel Etevenon, qui a créé la Route du Rhum. Jacques de Roux, le second du sousmarin Rubis. Et puis le père Jaouen, bien sûr, avec qui nous avons fait presque deux tours de France ! Sans oublier Jérôme Monod, qui a présidé à la création du Conservato­ire du littoral et demandé qu’il ne soit pas géré par des politiques… Pas de politiques ?

Non. Sauf Le Drian, car il avait lancé la course Les Bermudes/ Lorient. Les autres, je les ai filmés pendant dix ans avant

Thalassa. C'était un sacerdoce…

Que pensezvous de Fanny Agostini, qui va vous remplacer ? Au début, j’avais un a priori «présentatr­ice de la météo». Et puis je l’ai rencontrée. Elle est en fait comme ma fille, Fanny, une fêlée du bio ! Elle a cofondé Climate Bootcamp, sommet annuel de scientifiq­ues qui débattent sur les enjeux climatique­s. C’est une fille active qui tient debout. Je pense qu’elle y arrivera ! À vous remplacer ?

(Rire.) Non, là, chacun sait que je suis irremplaça­ble.

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« Fanny Agostini, ma remplaçant­e, est une fille active qui tient debout. Je pense qu’elle y arrivera ! ».

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