bonnes raisons d’aller à l’OEil en Seyne
Le 13e festival international de la photographie débute ce soir à la Villa Tamaris. Pour ses dix ans, c’est l’agence Signatures et dix de ses artistes qui seront à l’honneur de l’exposition… « Dix sur Dix »
Parce que c’est « The place to be »() pendant plus d’un mois
Le festival, présidé par Jacqueline Franjou, se tient chaque année à la Villa Tamaris pendant cinq semaines, d’octobre à mi-novembre. Dans ce lieu parfaitement adapté, il y a plus de 1000 m2 d’exposition sur trois étages qui permettent de présenter des centaines de clichés. Cette année, c’est l’agence Signatures et dix de ses artistes qui seront à l’honneur d’un événement justement intitulé « Dix sur Dix ». Rendez-vous incontournable (et international) de la photographie, l’OEil en Seyne a déjà attiré près de 16 000 visiteurs depuis sa création, il y a 14 ans. A votre tour d’y aller ?
Parce que les photos sont magnifiques
Après tout, c’est surtout pour ça qu’on va à un festival de photographie : pour en prendre plein la vue. Peu de chance d’être déçu cette année encore, où des images fortes, délicates et surprenantes, qui donnent à penser autrement le monde qui nous entoure, attendent les visiteurs. On pourra ainsi y admirer les dernières photos, si humaines,
de Florence Levillain sur les bains publics parisiens, ou les images impressionnantes de la mégalopole de New Delhi par Johann Rousselot. On retrouvera « Les Français » de Luc
Choquer et les portraits d’anthologie de Xavier Lambours.
Patrice Terraz s’est fait, lui, le complice des jeunes de Corbeil-Essonnes pour nous donner à partager leur quotidien, tandis que Raphaël
Helle est allé à la rencontre des ouvriers de « la Peuge », à Sochaux. On retournera sur les bancs de l’école avec
Géraldine Millo pour voir comment se reproduisent les classes sociales, puis on prendra le large avec Jérémie Jung jusqu’en Estonie.
Arno Brignon nous conduira aux portes de l’Espagne (Gibraltar, Ceuta, Pasde-la-Case…) et Mathieu
Farcy présentera ses étranges « Paysages orientés ».
Parce que c’est l’occasion de découvrir de grands photographes
Par le passé, l’OEil en Seyne a eu l’honneur d’exposer plusieurs grands noms de la photographie, qu’il s’agisse d’art à proprement parler ou de photo-reportage : Hans Silvester, Yann Arthus-Bertrand, Raymond Depardon, Philip Plisson, Sebastião Salgado, Hans Petersen, Carsten Peter, Franck Horvat ou encore les Michaud, pour ne citer qu’eux. Une exigence de qualité qui est la marque de fabrique du rendez-vous seynois. Alors, si les noms des professionnels exposés cette année ne vous disent pas grand-chose, attendez-vous à ce que cela ne soit peutêtre pas le cas encore très longtemps.
Parce que Signatures fête ses dix ans cette année
Entre agence et collectif, Signatures trace depuis dix ans un sillon singulier. Mais ses créatrices, Frédérique Founès et Marie Karsenty, sont parvenues à imposer un label reconnu par toute la profession et au-delà. Signatures collabore aujourd’hui avec 50 photographes et les accompagne dans leurs projets documentaires.
Parce que la photographie est un mode unique de compréhension du monde
Le regard des photographes est un instrument précieux pour comprendre le monde d’aujourd’hui. Pour cette édition, les thèmes de la précarité, de la vie ouvrière, de la surpopulation ou de la construction économique de l’Europe seront abordés. Pas forcément gai, certes, mais tantôt émouvant, révoltant ou amusant, et toujours pertinent. Ces dix séries sur nos sociétés seront aussi l’occasion de voyager de l’Espagne à l’Estonie jusqu’aux bains publics parisiens, bien au chaud depuis la Villa Tamaris.