À Barbès, les habitants soucieux du cadre de vie
Réuni en assemblée, le comité d’intérêt local de Barbès, Fort-Blanc et Pré-Fauchier a feuilleté le cahier des doléances. Propreté, stationnement et sécurité ont été au centre des débats
Maintenir la vie commerciale et préserver le cadre de vie : telle est la volonté qui anime l’équipe de bénévoles du comité d’intérêt local (CIL) de Barbès, Fort-Blanc et PréFauchier. Avant de feuilleter le cahier des doléances en présence des élus, le président, Michel Bataille, a invité l’assemblée à observer une minute de silence en hommage aux victimes des attentats de Marseille et de Las Vegas aux États-Unis. L’assemblée est entrée ensuite dans le vif des sujets, dont l’incivilité en matière de propreté avec des dépôts de gravats et des conteneurs squattant la chaussée, cristallisant les tensions.
Entretien et réfection du pluvial du chemin du Béal
La réfection du pluvial, chemin du Béal, demeure une priorité. Michel Bataille a déploré « la présence de trous et un affaissement de la chaussée ». La Ville devra faire appel à une entreprise spécialisée pour réaliser le curage d’une partie du Béal. « L’opération coûtant entre 20 000 et 30 000 euros, on espère que cette somme sera inscrite au budget primitif 2018 », a précisé Amaury Charreton, adjoint au maire. Comme ses collègues, il a tenu à rappeler la baisse notable des dotations de l’État et a alerté «les difficultés qui s’annoncent en 2 018 pour les collectivités locales.»
L’aménagement du parking Valès en question
À quand la fin de l’agrandissement du parking Valès, du nom, de l’ancien garage de Barbès ? La question est récurrente depuis des années… Et les réponses se ressemblent. La Ville a rappelé l’investissement de 730 000 euros pour acquérir
d’un espace vert avec une aire de jeux, le réaménagement complet du parking, au stationnement aujourd’hui anarchique, tout en conservant la même capacité en nombre de places, la pose de caméras de la vidéoprotection, demandée par le CIL, depuis des années, et l’amélioration de le site et réaliser les travaux de démolition. Cela a permis de créer vingt-six places de places de stationnement. « Il reste à réaliser quatorze places supplémentaires qui font défaut sur le secteur… L’estimation du coût est de 120 000 euros, cela revient à 10 000 euros la place. Comme l’année dernière, nous n’avons toujours pas le budget pour le réaliser », a précisé Amaury Charreton. Et de rassurer, dans la foulée : « Cette opération n’est pas abandonnée. » Il a rappelé le projet structurant, mené sur le secteur, entre les CIL de Barbès et de Valbourdin, avec la réfection de l’avenue Fontan, financée à hauteur de 3,5 millions d’euros avec le concours de la Ville, la Communauté d’agglomération et le Département.
Rond-point : entre rêve et réalité
Le CIL milite, depuis 2012, pour la réalisation d’un giratoire européen à la jonction des routes (avenues Général-Goureau, des Routes et des Moulins). «À certaines heures, on ne peut plus circuler », a déploré le président. Faute d’emprise foncière, ce projet n’est pas réalisable.
Place Duperré, un Bibliobus nommé désir
Le CIL soucieux de préserver le commerce, et les services publics, souhaite la présence d’un bibliobus. Ce service, complémentaire, à l’offre de médiathèque et de bibliothèque, pour desservir des lieux excentrés, n’est pas d’actualité.