Thèm’Art fait sa révolution !
Soyez réalistes, demandez l’impossible ! » Le sixième Thèm’Art, concours d’arts plastiques visuels (peinture, sculpture, photographie, dessin, installation, vidéo, etc.), fait saliver. En hommage aux 50 ans de mai 68, le concours fera cette année part belle aux Révolution(s) ! Quand la philosophie rencontre l’art contemporain… Les inscriptions sont ouvertes et doivent être adressées par voie postale au service culturel avant le 13 décembre prochain. Bien sûr, le mouvement social est mis en avant comme une piste à creuser pour les artistes. « Philippe Granarolo, l’adjoint au maire, a trouvé ça pertinent, explique Magali, du service culturel. Car actuellement, on trouve les mêmes problématiques, la société est dans le mouvement. Quels sont les acquis de mai 68 ? Y a-t-il des reculs? C’est un prétexte qui va faire fleurir d’autres pistes. » Selon elle, « la révolution peut être personnelle, c’est une mouvance qui fait regarder vers l’avenir ».
Juger avec un regard neutre
Pour candidater – avant donc le 13 décembre –, rien de plus simple. Le concours est ouvert aux mineurs avec accord parental, et aux majeurs. Cependant, les postulants doivent être expérimentés. Entre trois et dix oeuvres sont nécessaires à la constitution du dossier. « Ça nous permet de mieux cerner l’artiste. » Après la réception totale des oeuvres, le service culturel et son élu sélectionnent entre quinze et trente créateurs. Les résultats sont communiqués en début d’année 2018. Puis lors du vernissage le 16 février 2018, un jury d’expert désigne le lauréat. « Nous attendons un peu avant de faire un premier jet, car les candidatures postales peuvent arriver en retard, poursuit-elle. On regarde les dossiers uniquement lorsque l’on a tout reçu. Le jury qui sélectionne le gagnant est représentatif. Ce sont des spécialistes issus du public et du privé. Ils voient les oeuvres lors du vernissage. On met un point d’honneur à ce que tous les artistes bénéficient d’un regard neuf. » Le vainqueur recevra une dotation de 1500 euros, et une exposition personnelle à la galerie G durant la prochaine saison. Une véritable petite révolution, pour l’heureux élu.