L’Audi A prend son inspiration
D’une rare élégance, la deuxième génération d’Audi A5 se décline, comme sa devancière, en Coupé, Sportback et Cabriolet. Ce dernier reste fidèle à une capote en toile de grande qualité, garante de lignes impeccables et d’une plus grande légèreté. Ceci dit, la version découvrable accuse tout de même 225 kg de plus que le coupé sur la balance. Un surpoids dû aux importants renforts de carrosserie destinés à compenser l’absence de toit, qui garantissent à ce modèle familial une rigidité à peine inférieure à celle du coupé, au profit de la sécurité et du plaisir de conduite. Nous avons pu enchaîner les virages d’une petite route sinueuse au volant d’une version 2.0 TFSI Quattro S tronic S line. Une dénomination sans fin, pour un plaisir à l’avenant. Le moteur essence de 252 ch perd un peu de dynamisme avec les 1 800 kg de ce modèle, mais il reste néanmoins largement de quoi se faire plaisir ! En outre, au rythme de la balade, il se fait totalement oublier. C’est à ce rythme que l’on appréciera le mieux le confort de l’A5 Cabriolet, particulièrement avec les suspensions pilotées, tandis que les remous d’air restent supportables jusqu’à 70 km/h pour quatre occupants, et jusqu’à 130 km/h pour ceux de l’avant. Procurant une motricité difficile à prendre en défaut, la transmission intégrale Quattro Ultra assure un comportement routier vraiment sécurisant, sans trop grever la consommation, qui s’est élevée à 9 l/100 km environ au cours de notre essai sur parcours varié. En outre, pour peu qu’on l’équipe de quatre pneus adéquats, cette A5 n’a pas peur des routes hivernales, et peut accepter des skis à bord grâce à ses dossiers arrière rabattables. Proposée à partir de 44 970 euros en version 2.0 TFSI 190, l’A5 Cabriolet est facturée 4 600 euros de plus que le coupé. Celle que nous avons testée est, pour sa part, affichée à 62 230 euros.