Ils ont lutté avec leurs armes
Diminués par les absences de Popescu et Karalek, puis par l’exclusion rapide de Dipanda, les Raphaëlois n’ont pu réaliser le miracle dans la capitale malgré une solide prestation
L’ogre parisien ne s’est pas régalé face aux hommes de Joël Da Silva (27-25). Durant quarante-cinq minutes, Saint-Raphaël s’est battu les yeux dans les yeux avec le PSG. Mais, déjà qu’il est difficile de lutter lorsque 100 % des troupes est disponible, ça se complique encore un peu plus lorsqu’il manque des joueurs clés comme le portier Popescu, le demi-centre Karalek ou encore l’arrière et ancien parisien Barachet... Et la tâche devient impossible, ou presque, lorsque Dipanda, qui avait lancé parfaitement son match avec deux réalisations, se retrouve expulsé assez sévèrement (23e) pour un contact rude avec la pépite norvégienne Sagosen. Le Norvégien, taille patron, a fait la différence dès son entrée sur le terrain, apportant de la vivacité à l’attaque parisienne.
Demaille assure
Au mental, à l’envie, Saint-Raphaël a fait douter les hommes de la capitale. Pour la deuxième confrontation officielle de la saison entre Franciliens et Varois, l’intensité était de mise, comme l’illustrent les combats entre Hmam et Simicu d’un côté, face à Luka Karabatic en première période, ou encore les quatre « deux minutes » concédées par Paris en dix minutes (de la 30e à la 40e). Les Varois ont même fait la course en tête jusqu’à la 18e minute, et un but de Simicu (7-8). Sur cette action, ce dernier est même envoyé au sol par Remili, sans que l’international français n’écope de deux minutes. Hmam et Simicu avaient été renvoyés sur le banc précédemment pour moins que ça… Abalo et ses coéquipiers font un premier break (10-8, puis 13-11), mais Demaille est chaud dans sa cage. Devant, Jurka à l’aile et Lynggaard au pivot remettent Saint-Raphaël sur les bons rails (13-13 à la pause). On leur promettait l’enfer, les Raphaëlois déjouent les pronostics. Ils tiendront encore un quart d’heure, et l’égalisation de Krantz (19-19). Puis Abalo passait par là, Sagosen en rajoutait une couche, et Sagosen terminait le travail. Caucheteux et les siens enregistrent donc leur quatrième défaite de la saison en six matches. Certes, toutes face aux gros (PSG, Montpellier, Nantes), mais une réaction est attendue rapidement sous peine de voir les rêves de haut de tableau s’envoler…