Un diagnostic rassurant

Malgré une frayeur en fin de match, hier le TEF a retrouvé le chemin du succès

Après l’hémorragie de Garges (défaite 410), le sang a fini par coaguler. Le diagnostic ne s’alourdit pas. De quoi rassurer le patient toulonnais, vainqueur de Montpellier hier après-midi (5-4). Ce succès, acquis plutôt avec la manière, lui permet de prolonger son espérance de vie dans le top 5 du championnat. Même s’il aurait pu s’éviter de se faire peur dans les derniers instants de la rencontre. Le capitaine Thiago Souza partage ce constat, même si le soulagement prédomine. « Le plus important, c’est la victoire. Elle va nous faire du bien. Nous rassurer. Mais il va falloir corriger quelques points dans la semaine. On dominait et on s’est un peu relâché à la fin. Il faut éviter ce genre d’erreurs, car en futsal, ça peut aller très vite », notait le Brésilien.

Entame canon

Très vite, Toulon a concrétisé sa domination et pris le contrôle des opérations. Keny a détourné une reprise de volée non cadrée de Pupa. Gouled a exploité, du plat du pied, une mésentente au sein de la défense héraultaise. Et Pupa a trouvé un trou de souris entre les jambes de Frois (30, 8e). Montpellier, qui n’avait alors strictement rien montré, a alors durci le ton. Cela a eu le don d’anesthésier les Rouge et Noir, coincés dans leur camp et prenant des risques. Sans trop de séquelles, puisqu’à la pause, ils n’avaient concédé qu’un but. Et en avaient même ajouté un, sur un jet franc de Jhow (4-1). En seconde période, le rythme cardiaque des supporters a mis dix minutes à s’accélérer. Sans génie, les Montpelliérains ont réduit le score par Lasmaiah. Mais quelques instants après avoir fait trembler la barre transversale Nito, bien servi par Thiago Souza, enfonçait le clou moins de vingt secondes plus tard (5-2, 32e). Le TEF s’est ensuite contenté de gérer son avance, ainsi que de contenir la tentative de power-play adverse. Un peu trop, sans doute, car les visiteurs ont marqué deux fois en toute fin de match, créant quelques frayeurs à Molina et ses hommes.