Arzeno droit au but
Il en rêvait, il l’a fait. Hier soir, au terme d’un match vrombissant à sens unique, Mathieu Arzeno a parfaitement appliqué la devise de l’Olympique de Marseille. Droit au but pour décrocher la coupe de France des rallyes 2017 sur le podium de la délivrance planté au parc Chanot, tout près du stade Vélodrome. Dès le coup d’envoi de la grande fête qui réunissait ce week-end pas moins de 227 équipages représentant 19 ligues régionales, vendredi soir, le pilote provençal originaire de Miramas avait justifié son statut de favori. Si la Ford Fiesta R5 du voisin aixois Stéphane Consani s’était adjugée le prologue déterminant l’ordre de départ, la Skoda Fabia R5 frappée du numéro 2 prit ensuite les rênes de la course lors de la boucle nocturne. Personne ne parviendra à la déloger. Ni Consani, décramponné dans l’ES 3 après un tête-à-queue, finalement 2e à 25 secondes de l’intouchable lauréat. Ni le véloce Auvergnat Thibault Habouzit (Skoda Fabia R5), freiné quant à lui par une crevaison hier matin au tournant de l’ES 5.
Le cauchemar de Puppo
Anthony Puppo ? Incroyable mais vrai: jamais le Varois, vainqueur puissance 11 en 2017, ne fut capable de mettre son grain de sel aux avant-postes. Pour lui, le cauchemar s’est achevé très loin de l’objectif initial, hors du top 5 (6e à 1’43’’5). Méforme passagère ou loup tapi dans les entrailles de sa Fabia R5 ? Le mystère reste entier. « Je me suis régalé de bout en bout, même si quelques vibrations bizarres à l’arrière m’ont turlupiné pendant un moment. Décidément, ces routes me réussissent. Deux ans après avoir remporté le Rallye de la Sainte-Baume (au volant d’une Fiesta R5, ndlr), on gagne la finale à domicile. La saison se termine en apothéose. » Avec cinq meilleurs temps tombés dans son escarcelle, Arzeno peut jubiler. L’ancien pistard a brillamment porté les couleurs de la ligue PACA. Il en va de même pour deux Varois qui s’invitent au tableau d’honneur. Le SixFournais Christian Estienne (Porsche 997) prend la 3e place du groupe GT tandis que le Castellan Enzo Baraccani (Peugeot 208) empoche la classe R2.