« On va travailler avec des scientifiques du monde entier »
Fabienne Joly, présidente du Centre mondial du rosé et secrétaire générale de la Chambre d’agriculture du Var
Quels sont les retours de la filière « rosé » depuis que ce projet a été lancé ? On sent que tout le monde est enthousiaste et veut en faire partie. On n’a pas hésité, on se lance spontanément pour apporter notre pierre à l’édifice afin que cette journée ne soit que le début de l’aventure du « Rosé day ».
Est-ce que ce rendez-vous se veut uniquement festif ? Non. Nous allons organiser en parallèle la Journée des rencontres internationales du rosé avec des scientifiques lors d’un congrès à Saint-Tropez dans la journée. Le rosé, c’est un produit qui part de la terre, ce n’est pas qu’une question de vinification. Il y a un gros travail à faire sur la filière, le sol, les cépages, – ceux résistants aux maladies–, le stress hydrique... Les ans à venir se préparent maintenant et ce pour tous les rosés : la Provence est le fer de lance, mais on parlera de tous les autres avec des scientifiques qui viendront du monde entier car il ne s’agit pas de copier un Provence mais de faire le rosé typique de chaque territoire.
Un dernier mot ? Je trouve cette idée géniale ! Ce n’est pas un projet institutionnel, c’est celui d’une vigneronne varoise qui a l’ambition de lui donner une dimension mondiale. Mais il ne suffit pas d’avoir des grandes idées, il faut savoir les organiser, et ça Valérie sait faire, il faut le souligner.