L’espace partagé laisse libre cours à la créativité
À L’Archipel, dans le centre ancien, professionnels, salariés ou porteurs de projets ne sont pas seuls à se partager les espaces de travail. L’univers artistique via les cafés entre, aussi, en scène
Un café, une ambiance cosy, du mobilier en bois naturel, et un espace de coworking : se poser sur l’îlot de l’Archipel, au 31 rue Chevalier-Paul, dans le centre ancien, c’est s’offrir une pause professionnelle, en partageant un espace de travail avec d’autres personnes issues de divers horizons. Ici, on partage non seulement un espace de travail, mais aussi on a la possibilité, explique un des co-fondateurs de la société, Nicolas Potier, « de venir tester son idée, d’apprendre à se connaître, de rencontrer d’autres personnes, de faire du réseau et derrière de développer des projets. » Ici, le monde associatif, professionnel ou culturel se croise. « Libérer la créativité entrepreneuriale en créant un lieu de vie alternatif et créatif par un environnement de travail, des bureaux et des salles partagés. Notre démarche première est le décloisonnement. On conseille, on oriente. Pour nous, il est important que chaque porteur de projet ait sa chance », explique Nicolas Potier.
Le café des explorateurs
D’autres espaces de l’Archipel ont ouvert dans la même rue, comme La hutte des guérisseurs, un site dédié aux professionnels du bien-être et à ceux qui souhaitent développer leur activité. « Les questions qui sont abordées, dans le développement professionnel à l’Archipel, ou dans le développement personnel à la Hutte finalement, se rejoignent. (Lire par ailleurs). Les thérapeutes ont besoin d’apprendre les cultures entreprenariales, et les entrepreneurs sont souvent les plus sensibles au développement personnel. Ce sont ces passerelles qu’on essaie d’encourager », explique Nicolas Potier. Depuis deux mois, le café des explorateurs, animé par Lucile Marrone a lieu deux lundis par mois. « Il a pour but de faire avancer dans leurs projets les personnes qui viennent régulièrement au co-working. Des porteurs de projet peuvent aussi venir y chercher des réponses. Ici, on crée du lien », dit-elle.