Énergies marines : la France devra batailler pour rattraper son retard
« La mer, c’est une énergie. C’est surtout du retard, un retard qui [...] fait un peu désordre, un retard que nous essayons de rattraper, avec des résultats mitigés [...] et je crains que si nous voulons rattraper ce retard, il ne nous faille souquer très ferme », a déclaré Édouard Philippe. L’aveu du Premier ministre, lors des Assises de la mer au Havre, est alarmant. Le gouvernement entend lancer en « les études préalables en vue de l’engagement des futurs appels d’offres dans l’éolien flottant en Bretagne et en Méditerranée » et « les études environnementales sur le projet de parc éolien posé au large d’Oléron ». Le Premier ministre a demandé au ministre de la Transition énergétique Nicolas Hulot « un travail de simplification radicale des procédures » pour créer des énergies marines renouvelables (EMR). Le président du Syndicat des énergies renouvelables (SER) Jean-Louis Bal a jugé ce discours « assez décevant ». « Il n’y a pas un mot sur l’hydrolien » (qui utilise la force des marées pour produire de l’énergie, ndlr), espérant des annonces plus concrètes de Nicolas Hulot, qui doit clore les assises aujourd’hui.