Ce n’est pas le Pérou !
La seule fois que le Pérou a joué les Bleus, un amical en avril , aucun des joueurs retenus par Didier Deschamps pour le dernier rassemblement n’était né. C’est donc une grande première en match officiel mais aussi une réelle découverte. Le Pérou, c’est Téofilo Cubilas ( buts entre et ) et un quart de finale en . Mais depuis, l’équipe se cherche. D’ailleurs, les grands talents péruviens peinent à exploser au plus haut niveau. Même la star locale, Paolo Guerrero, n’a jamais vraiment réussi à s’imposer au Bayern Munich lors de son passage entre et . Cela dit, le meilleur buteur de l’histoire du Pérou reste un avant-centre performant et qui joue régulièrement les premiers rôles avec son club de Flamengo (Brésil, buts toutes compétitions confondues en ). Articulée dans un --- très équilibré, l’équipe de Ricardo Gareca compte surtout sur ses vieux briscards comme Jefferson Farfan ( piges) et Alberto Rodriguez (capitaine, ans aussi). Malgré tout, certains jeunes joueurs ont réussi l’exploit de jouer en Europe comme le milieu Renato Tapia (Feyenoord), l’ailier André Carrillo (Watford, après avoir évolué au Sporting et à Benfica) mais aussi l’ailier Edison Flores (AaB Fodbold, mais passé chez les jeunes de Villarreal). Bref, une équipe solide et habituée aux joutes sudaméricaines contre le Brésil, l’Argentine, le Chili, l’Uruguay et la Colombie.