Crocodile Dundee en Russie
Les Bleus vont commencer par les « Socceroos ». On a connu mise en bouche plus compliquée. Huitième de finaliste en 2006, l’Australie n’a jamais vraiment brillé en Coupe du monde (éliminée trois fois au premier tour en quatre participations). Surtout, l’équipe s’appuie encore sur des vieux briscards comme son capitaine et meilleur buteur Tim Cahill (37 ans). Pis, depuis sa qualification contre le Honduras le mois dernier, l’équipe nationale n’a plus de sélectionneur avec la démission d’Ange Postecoglou. D’ailleurs, la fédération australienne a proposé le poste à un certain Laurent Blanc pour l’aventure russe. Sans suite. Contre l’Australie, la France devra batailler face à un 3-5-2 très compact où le milieu d’Aston Villa Mile Jedinak fait la pluie et le beau temps. Dans les buts, le prometteur Mathew Ryan (passé par Valence) fait de belles choses en Angleterre avec le promu Brighton & Hove Albion mais, dans l’ensemble, l’équipe manque de talent. A surveiller néanmoins l’ailier Mathew Leckie, qui joue au Hertha Berlin, et capable, dans un bon jour, de semer la panique dans une défense. C’est plutôt une équipe cosmopolite, représentant bien la diaspora australienne, avec des éléments évoluant au pays mais aussi en Chine, en Autriche, en Israël, au Japon, en Norvège, aux Emirats Arabes Unis, en Corée du Sud ou en Turquie. Malgré tout, le football australien est très britannique. Comprendre des longs ballons et un jeu très direct. Quatre titulaires jouent d’ailleurs en Angleterre (Ryan, Wright, Mooy et Jedinak).