Premiers diplômes aux anciens du collège Peiresc
Soixante-dix neuf néo-lycéens ont été invités, jeudi soir, à recevoir leur diplôme national du brevet. Un premier chapitre scolaire clos non sans fierté dans leur ancien bahut
Entre Joshuah et Fatima, 15 ans, jeunes lycéens respectivement à Rouvière et Bonaparte, Alain Beslant et Jean Trebern, retraités toulonnais, un lien indéfectible : celui d’être tous les quatre des anciens élèves du collège Peiresc, plus connus dans les années 1950 sous le nom de lycée des garçons de Toulon. Avant-hier soir, ces deux générations étaient réunies dans leur « bahut » du boulevard de Strasbourg pour célébrer la première cérémonie de remise des diplômes du brevet des collèges. Plus d’une soixantaine de lycéens sur les 79 collégiens diplômés ont répondu à l’invitation de la direction de l’établissement tout comme l’association des anciens élèves des lycées Peiresc et Dumont d’Urville, connue sous le sigle «A de Toulon. » « C’est une occasion de les revoir tous. Nous les voyons grandir en peu de temps. Ils ont passé une étape. C’est incroyable comme ils ont changé», confiait Frédérique Charlier-de-Chily, professeur de mathématiques et professeur principale d’une classe de 3e. « Ce premier diplôme reste un moment fort dans la vie d’un adolescent », commentait Grégory Gilloux, principal de l’établissement, aux côtés notamment de Vanessa Delon, conseillère principale d’éducation en charge du niveau 3e en seconde technologique à Rouvière. Le diplôme national du brevet reste un rituel qui marque la fin d’un cursus de l’école obligatoire, le socle commun des connaissances et des compétences. Toutes les classes d’âge ne se retrouvent plus dans un même établissement de secteur. Au niveau des lycées, les filières et les voies de formation sont multiples ». Fatima, lycéenne à Bonaparte en section citoyenneté-défense-géopolitique se disait « fière » d’avoir reçu son diplôme. «Nous avons passé quatre ans pour l’avoir même si cela ne nous ouvre pas les portes du monde du travail », sourit sa camarade Saliha. « Le bac ouvre plus de portes », ajoute Joshuah en seconde technologique. «C’est votre premier diplôme. Il sera très certainement suivi d’autres réussites (...) Vous avez acquis des bases qui vous serviront toute votre vie durant : la façon de vous comporter envers les autres, envers le travail, envers vousmêmes », a félicité Alain Beslant, président de l’association «A de Toulon», aux côtés de Jean Trebern, trésorier général. Il était temps pour les heureux diplômés de brandir leur diplôme pour immortaliser en photo la fin d’un chapitre et en ouvrir un autre.