prothèses par an
Au total, ce sont près de personnes qui se font poser chaque année en France une prothèse de hanche. Un chiffre important qui s’explique par le fait que l’on n’hésite plus à opérer les plus de ans. Les matériaux utilisés aujourd’hui ne s’usent que très peu, il n’est donc plus utile de les changer. « En consultation, on suit des patients qui ont des implants posés il y a vingt ans», souligne le Dr Baqué. Les progrès techniques ont été considérables ces dernières années. Dorénavant, il est possible d’opter pour des prothèses surmesure (fabriquées à l’aide d’imprimantes D grâce à l’imagerie D) qui s’adaptent à des cas atypiques. « Les Pr Aubagnac et Pr Argenson à Marseille ont été à l’initiative de ces travaux dans les années . Aujourd’hui, avec près de vingt-cinq années de recul, on constate que les résultats sont bons même si leur supériorité par rapport aux implants classique n’a pas été formellement et scientifiquement établie. »
RRAC (la récupération améliorée après chirurgie). « Il s’agit de procédures permettant une hospitalisation courte, habituellement inférieure à trois jours, précise le Dr Baqué. Certains centres en France proposent même de réaliser des prothèses en ambulatoire. Mais cela nécessite une bonne organisation du service avec des patients préalablement motivés sans antécédents médicaux importants». Une logique qui s’inscrit dans le projet mis en oeuvre à l’hôpital Sainte-Musse de toulon [lire page suivante].