La belle histoire de “Voodoo Story” continue
Premier groupe français de l’histoire à avoir été produit en Chine, le quatuor de Six-Fours vient de sortir son deuxième album, “Peplum”, qui marque un virage musical
“Voodoo Story” continue de tracer son sillon. Composé des Six-Fournais Nick Bondi (chant), Bast Cotton (guitare), Ludovic Diaz (batterie) et Tony Rouyer (basse), ce groupe formé en 2007
(1) vient de sortir son deuxième album, “Peplum” (2), le 20 décembre, après “Wilderness”, en 2011. Toujours en anglais dans les textes... et cette fois en Chine pour l’enregistrement et la production. Une suite logique à la belle histoire de ce quatuor passionné par la musique afro-américaine des années 1950 et le blues, premier groupe français à avoir été produit dans “l’Empire du milieu”, par UJ He en 2013-2014 lors d’une tournée mémorable. Rencontre avec le chanteur Nick.
Présentez-nous “Peplum”... Nous l’avons en partie composé à SixFours, enregistré et produit à Shangai sur ces deux dernières années, masterisé à Los Angeles. Nous avons fait le tour de la Terre pour cet album !
Quels thèmes abordez-vous dans ce deuxième opus ? Le premier des douze titres, “Human Race”, que nous avons sorti en single dès le mars , fait référence à l’actualité internationale, à la violence qui s’est immiscée dans nos sociétés : c’est notre réponse artistique à un contexte particulier. Nous abordons également la prise de risques dans la vie... mais il y a aussi des titres plus légers, sur l’amour par exemple ! Nos thèmes sont des réflexions de musiciens.
Vous voulez-vous toujours des « porte-parole de la paix » (Var-matin du mai ) ? C’est le thème mis en avant dans “Human Race” : nous avons foi en la race humaine. Nous n’avons pas la prétention d’être comme Bono (leader de U, aux engagements humanitaires multiples), nous n’avons pas une “casquette sur la tête” mais nous assumons quand nous en parlons.
Retrouve-t-on vos influences musicales (rock, pop, blues) dans “Peplum” ?
Nous avons pris un “virage”. Le style musical de “Peplum” est moins nostalgique, moins “années ”, mais plus sophistiqué, plus moderne, plus dans l’air du temps, plus électro, plus pop.
Pourquoi avoir intitulé cet album “Peplum” ? Sur la forme, c’est une référence cinématographique parce que l’album a été réalisé en plusieurs actes. Sur le fond, c’est en référence à la séparation avec notre précédent label : nous nous sommes retrouvés un peu seuls en Chine, dans une “arène”...
Vous chantez toujours en anglais. Envisagez-vous de vous mettre au français ?
L’anglais est une évidence par rapport à nos influences musicales américaines, anglo-saxonnes. Mais nous ne sommes pas fermés au français pour la suite : pourquoi pas quelques titres sur un prochain album ?
Vous avez déjà d’autres projets ? On est tout le temps en train de composer : quand on est tous les quatre dans la même pièce, on peut être très productifs, très rapidement, très spontanément, et cela peut donner de très belles choses. Nous voulons conserver cet esprit “rock and roll”. Mais, avant un troisième album, nous espérons déjà sortir de nouvelles vidéos en et, notamment, dès le début de l’année, un clip tourné dans quatre capitales européennes... Je n’en dis pas plus, je ménage le suspense !
Et pour ce qui est des tournées ? Nous espérons pouvoir retourner en Chine, un des plus gros marchés du monde, mais il n’y a rien de prévu pour le moment. En attendant, en mars, nous aurons des dates en Provence-Alpes-Côte d’Azur, sûrement à Six-Fours et peut-être à Bandol. En avril, nous irons dans le Grand Ouest. Et nous espérons faire quelques festivals cet été, et pourquoi pas revenir aux Embiez comme en août dernier. Nous espérons que “Peplum” va être une bonne promo !