Au volant
Quel confort ! La DS7 Crossback est bien la digne descendante de la DS originelle. Il faut dire que la marque n’a pas lésiné sur les moyens en équipant son premier SUV, développé sur la base du Peugeot 3008, d’une suspension pilotée intelligente qui calcule les déformations de la chaussée grâce à une caméra chargée de scanner la route. Actif lorsque le mode «confort» est enclenché, ce dispositif gomme les nids de poule et ignore les ralentisseurs. Une prouesse d’ingénieur qui hisse la DS7 au sommet. Il en va de même pour l’insonorisation, - merci le vitrage feuilleté ! - et la nouvelle boîte auto EAT8, rapide et prévenante. Le souci du confort à tout prix ne nuit pas pour autant au comportement routier. Si les mouvements de caisse prouvent que DS a clairement privilégié le bien-être des passagers, l’auto est saine en toutes circonstances et la tenue de route précise. Sécurisante, la DS7 Crossback l’est encore davantage lorsqu’elle embarque toute sa panoplie d’aides à la conduite. Fatigue ou inattention ? Une caméra scrute votre visage en permanence et vous rappelle à l’ordre. Un piéton ou un sanglier sur la route en pleine nuit ? Le dispositif Night Vision (1250 €) vous prévient. Enfin, DS propose pour la première fois sur une auto française un système de conduite semi-autonome qui suit le trafic, change de file et freine à votre place. Testé pendant 45 mn dans les bouchons en région parisienne, celui-ci m’a paru particulièrement abouti. Il est en tout cas au niveau de la concurrence étrangère premium. Un vrai assistant de conduite qui nécessite (encore) de garder les mains sur le volant. Jusqu’à quand ?