Pas de pub pour les médocs !
c’est l’association de consommateurs UFC-Que choisir qui l’a remarqué : cet hiver, on a vu peu de publicités pour les médicaments contre le rhume. Effectivement, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a interdit le décembre la publicité grand public (c’est-à-dire dans les médias et les pharmacies) une dizaine de ces remèdes. Cette mesure concerne les décongestionnants de la sphère ORL par voie orale qui contiennent un vasoconstricteur, la pseudoéphédrine. Or, elle peut être à l’origine d’effets indésirables. L’ANSM précise dans un communiqué que « des cas rares mais graves d’effets indésirables cardiovasculaires (hypertension artérielle, angine de poitrine) ou neurologiques (convulsions, troubles du comportement et accident vasculaire cérébral) continuent à être rapportés à l’ANSM via des déclarations de pharmacovigilance. Ils sont très souvent liés à un mésusage du médicament (non-respect de contreindications, durée de traitement supérieure à cinq jours, etc.).» Cette interdiction de publicité est en quelque sorte une manière d’inciter les malades à consulter leur médecin ou, à tout le moins, à demander conseil à leur pharmacien. magazines), d’accueillir et défendre les droits des personnes touchées par le cancer. Elle a lancé RoseCar, une plateforme de covoiturage pour les patients qui ont besoin de se rendre à l’hôpital. Elle a ouvert récemment une nouvelle « destination » : l’institut Paoli-Calmettes de Marseille. Pour bénéficier de ce service, il faut se connecter sur le site internet www.covoiturage-rosecar.fr