Les syndicats de police restent dubitatifs
Doux euphémisme d’écrire que les syndicats de police sont dubitatifs face à la future Police de la sécurité du quotidien (PSQ). Alliance police nationale et Unité SGP Police se rejoignent sur un credo : «Nous ne sommes informés de rien !» Célya Boumedien, secrétaire générale départementale de Unité SGP Police (Force ouvrière) attend des éclaircissements. «Nous n’avons à l’heure actuelle aucune information. Et pourtant nous souhaiterions les avoir, et savoir comment ils vont la mettre en place.» La syndicaliste rappelle le manque d’effectifs qui touche le département et souligne des conditions matérielles «pas à la hauteur». Selon elle, une réunion avec le directeur du cabinet du préfet, il y a quelques mois, n’a débouché sur rien. «Nous n’avons tout simplement eu aucun retour de la Direction départementale de la sécurité publique.» SGP Police réclame toujours l’affectation d’une cinquantaine de policiers supplémentaires dans le département. Plus d’effectifs, une revendication partagée par Alliance Police nationale. « Il est vrai que nos effectifs ont été à peu près remis à niveau, mais ce n’est pas suffisant. Car ce serait vite oublier, dans le ratio policiers habitants, les dix millions de touristes fréquentant notre région qui ne sont jamais pris en compte !», estime Laurent Laubry. Selon le secrétaire départemental de Alliance Police nationale, la police intervient déjà « en tous temps, en tous lieux. Nous avons déjà des patrouilleurs qui parcourent la ville parsecteurs». Il attend donc des informations concrètes, au plan départemental.