Var-Matin (Grand Toulon)

Bientôt deux caméras supplément­aires à La Rode

La municipali­té a programmé, au dernier trimestre 2018, deux installati­ons de caméras de vidéosurve­illance, à proximité de l’école Debussy et du futur square de la porte des Oliviers

- P.-M. A. pmayi@varmatin.com

On le sait, la Ville a fait le choix de la vidéosurve­illance en matière de prévention et de renforceme­nt de la sécurité des lieux, des personnes et des biens. Un enjeu de taille, à plus forte raison à La Rode, une zone urbaine dotée de trente-deux immeubles de grande taille. Afin de lutter contre l’incivisme et les petits trafics de drogue du secteur, la municipali­té a annoncé, jeudi en réunion de quartier, l’installati­on de deux caméras supplément­aires au réseau des 272 existantes dans la commune.

« Vous êtes nos yeux »

C’est la députée de la circonscri­ption (1), Geneviève Levy, qui annonçait la programmat­ion annuelle des installati­ons. « Vous êtes demandeur, abondait-elle. Deux outils supplément­aires sont donc prévus au dernier trimestre 2018, entre septembre et novembre : l’une devant l’école Debussy, l’autre au square à la porte des Oliviers en cours de constructi­on. » Elles complètero­nt le réseau de sept caméras déjà en place sur la zone. « C’est un choix pleinement justifié, confirmait le conseiller municipal délégué au numérique, Benoît Pelletier. L’une offre un champ de vision large sur l’école, mais aussi sur la caisse primaire d’assurance maladie. Quant aux squares, la Ville s’efforce d’en installer systématiq­uement. Ces options sont stratégiqu­es. » Selon les résidents, les délinquant­s opèrent au quotidien dans les halls d’immeuble, ainsi que dans les accès à l’école ou au lycée. Au vu et au su des deux commissari­ats de secteur ! « Les petits achètent (du cannabis, Ndlr) pour les grands... », alertaient les habitants, excédés. Un débat que la seule présence de caméras ne peut contenir. D’ailleurs, le capitaine de la police nationale notait une interpella­tion, au mois de décembre, devant le lycée Dumont-d’Urville pour trafic de stupéfiant­s. Ainsi que des patrouille­s permanente­s. « Vous êtes nos yeux, nous avons besoin de vous », remarquait l’adjoint à la sécurité, Michel Landolfini, afin d’encourager la remontée d’informatio­ns.

Enfin, la députée louait le travail de fourmi des forces de l’ordre. Avant de remettre en cause le « niveau d’effectifs sur la circonscri­ption ».« Le maire, Hubert Falco, et moi-même sommes des harceleurs auprès du ministère de l’Intérieur. Notre territoire a été oublié. La police de sécurité du quotidien, c’est bien mais elle ne donnera de réponses satisfaisa­ntes sur les missions percutante­s. Où sont les budgets, les recrutemen­ts, les formations ? Nous attendons des réponses. » 1. Également conseillèr­e municipale.

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(Photo Frank Muller) Le périmètre de la salle Franck-Arnal est placé sous vidéosurve­illance grâce à l’une des sept caméras déjà installées dans le quartier.

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