Zidane, le bizut français

Ce n’est pas qu’un simple match pour Zinedine Zidane,  sélections avec les Bleus, puisque c’est la première fois de sa jeune carrière d’entraîneur, débutée en janvier , qu’il sera sur un banc de touche français. Pour son e match européen, « Zizou » sera à Paris. Jamais encore la France n’avait eu l’honneur de retrouver son ancien numéro  dans son nouveau costume.

« On est à Paris ici, moi je suis Marseillais ! » Ça lui fait quoi, à Zidane, de revenir en France? «On est à Paris ici, moi je suis Marseillais!», a t-il répondu hier avec humour. « C’est toujours un plaisir de revenir en France, en plus je ne viens pas souvent», a-t-il ensuite repris plus sérieusement, en conférence de presse. « Ce n’est pas mon truc personnel qui est important. L’important c’est de faire un grand match de foot contre une grande équipe de Paris, qui va faire tout son possible pour nous donner une tâche difficile ». Appelé au chevet d’un Real Madrid malade en janvier , l’ancien entraîneur adjoint de Carlo Ancelotti chez les Merengue a déjà quasiment tout gagné à Madrid : deux C et le titre de champion. De quoi lui faire intégrer le cercle prestigieux des hommes ayant gagné la C sur le terrain mais aussi sur le banc de touche. Dans ce casting  étoiles, ZZ côtoie Carlo Ancelotti, Johan Cruyff, Josep Guardiola, Miguel Munoz, Giovanni Trapattoni et Frank Rijkaard. En Espagne, l’homme jouit d’une aura unique, surtout au Real Madrid, club avec lequel il a tout gagné pendant cinq ans (-). Ancien coach du Castilla (équipe des jeunes), Zidane est une icône du club le plus titré d’Europe. C’est un monument qui, début janvier, a connu sa première période de crise en Espagne. Et nul doute qu’une élimination en huitième de finale de Ligue des champions serait perçue comme une sacrée contreperformance. D’autant qu’en Liga, le Barça est loin devant...