Loir-et-Cher: deux fillettes meurent dans l’incendie de leur maison
Deux fillettes de quatre et neuf ans ont péri, hier matin, dans l’incendie de leur maison à Gault-du-Perche (Loir-et-Cher) et leur mère, intoxiquée et dans un état « préoccupant », a été évacuée par hélicoptère, a-t-on appris auprès de la préfecture. L’incendie, d’origne encore « indéterminée », selon la préfecture et le parquet de Blois, s’est déclaré dans la matinée dans une maison située en un lieu isolé d’une demi-douzaine de maisons sur la commune de Gault-duPerche. Il a été découvert par le père de famille, un garde-pêche, « sorti en tout début de matinée pour une raison professionnelle », a précisé la vice-procureure de Blois, Alexandra Pethieu. A son retour vers 10 heures il a vu de la fumée « sortir des ouvertures » de la maison et a alerté les pompiers et les gendarmes. Une fois à l’intérieur du domicile, les secouristes ont découvert un enfant dans une pièce « apparemment décédé et qu’ils n’ont pas touché et un autre enfant dans une autre pièce qu’ils ont sorti vers l’extérieur et qui était aussi décédé », a raconté la procureure. Dans la salle de bain, ils ont découvert une « personne de sexe féminin qui n’était pas consciente et dans un état préoccupant. Elle a été évacuée par hélicoptère vers Garches » (Hauts-deSeine).
L’enquête confiée à la gendarmerie
Il s’agit de la mère de famille, selon la préfecture du Loir-et-Cher. « Une enquête va être ouverte sur les causes du départ du feu qui s’est produit à 9 h 15», a simplement indiqué la préfecture. L’enquête, confiée à la gendarmerie, « va rechercher les causes de la mort » des deux fillettes et « prendra quelques jours », a confirmé la vice-procureure. La maire de la commune, Janine Laridans, s’est aussi rendue sur les lieux. « Je connaissais ce couple, ainsi que les deux petites filles scolarisées à l’école du village », a déclaré l’édile. « C’est très difficile pour tout le monde. Savoir qu’elles n’iront pas à l’école mardi matin... Comment expliquer ce drame à leurs petits camarades ? », s’est-elle demandée.