Toujours pas d’embellie...
Le HTV ne parvient toujours pas à enrayer sa série noire. Il a encore subi hier la loi de Levallois et s’enfonce un peu plus au classement. La fin de championnat risque d’être très longue
Dans une terrible spirale négative au niveau des résultats, les Varois avaient l’opportunité de mettre un terme à celle-ci sur le parquet de Levalloisiens inconstants mais toujours en course pour décrocher une place en phases finales. Leur entrée en matière fut plutôt consistante. Le missile de Cowels ayant répondu à celui de Leslie, le HTV était devant (3-5, 2e), il y sera une autre fois qui devait, hélas, être la dernière après celui d’Arnold (18-19, 8’30). Dans la foulée, Diaw et Ware allaient se charger d’offrir l’acte initial aux Alto- Séquanais (24-19). L’entame du deuxième fut catastrophique pour les Méditerranéens. Dominés dans de nombreux domaines, en l’espace de trois petites minutes, ils encaissèrent un cinglant 13-1 qui les repoussait alors à moins 17 (3720, 13e). Comme un symbole de l’impuissance varoise, Smith meilleur marqueur contre l’ASVEL inscrivant dans ce laps de temps son seul point de la rencontre... Tandis qu’en face, Diaw régalait pour Johnson et Ware qui ne se privèrent pas de faire tourner le compteur, avant que Prepelic n’y ajoute son primé pour concclure ce départ canon des banlieusards parisiens.
Une réaction après la pause
Par bonheur pour les visiteurs du soir, si Smith n’était pas dans un grand soir au niveau de l’adresse, son partenaire Arnold avait la main chaude, ramenant tout d’abord les siens à moins 10 (37-27, 14’30). Il eut beau se démener, autour, ça ne suivait pas. Avec une adresse et une moisson de rebonds moindres, le HTV peinait à suivre. Néanmoins, relayant Arnold à la réalisation, Tolbert et Prénom évitaient que l’écart ne soit trop grand à la pause (49-35). Après le passage par la case vestiaires, les Méridionaux connurent leur meilleure période. Grâce à un Arnold toujours prolifique (11 points dans cette seule période), le HTV raflait ce troisième quart temps et ne comptait plus que 11 longueurs de retard à l’appel de la dernière reprise (69-58). Un dernier acte qui vit les anciens pensionnaires du Centre fédéral, Eliezer Vanerot et Février (dès sa sortie de banc) se mettre en évidence. Tolbert eut beau relayer Arnold à la marque, le HTV quittait les Hauts-de-Seine avec un débours de 18 points et une treizième défaite de rang.