Les anciens combattants souhaitent vivre dignement
Quatre-vingts personnes ont assisté à l’assemblée générale de l’Union fédérale des associations françaises d’anciens combattants et de victimes de guerre (UFACVG), hier, à la Bayette. Pour Michel Blaty, le président départemental, la question essentielle repose sur la motion qu’il a défendue pour valoriser la situation financière de certains anciens combattants ou de leurs veuves. «En 2014, le tribunal administratif de Paris a annulé la compétence de l’ONAC-VG, l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre, qui versait une aide spécifique au conjoint survivant, soit une aide différentielle. Seulement, nous constatons tous les jours des personnes vivant avec moins de 800 euros mensuels. Nous voulons qu’une aide soit versée à ces personnes pour qu’elles atteignent le seuil de pauvreté, qui est autour de 1000 euros. Des aides sont accordées pour des situations précises. Mais pour cela, elles doivent monter des dossiers, faire l’aumône. Nous souhaitons améliorer la loi dite de réparation, la loi Lugol avec un principe de revenu minimum de reconnaissance pour les anciens combattants, et des conjoints survivants. Cette loi date de 1919, après la Première Guerre mondiale, les anciens combattants étaient visibles par la société, avec les gueules cassées par exemple. Aujourd’hui, nous sommes de moins en moins nombreux et peu visibles», a-t-il développé. Le député Jean-Louis Masson s’est engagé à défendre la motion dans l’hémicycle.