Les Alpes-Maritimes : un département à part
1793 : un premier département des Alpes-Maritimes
Lorsqu’en , les troupes révolutionnaires françaises du général Anselme envahirent le comté de Nice et la principauté de Monaco pour les rattacher à la France, un premier département des Alpes-Maritimes fut créé. Monaco, devenu « Fort Hercule », y fut rattaché. C’est l’abbé Grégoire (en photo), prêtre catholique rallié à la cause de la Révolution, originaire de Meurthe-et-Moselle, qui fut chargé par Paris de venir sur place pour l’organiser administrativement.
1805 : les Alpes-Maritimes s’étendent en Italie
En , les troupes françaises, après avoir annexé Nice et Monaco, occupent la Riviera italienne. Une fois le Ier Empire établi, Napoléon Ier annexe, en , la République de Gênes, appelée à l’époque République de Ligurie. Le département des Alpes-Maritimes est alors agrandi et s’étend jusqu’à la ville de San Remo. Les Alpes-Maritimes comptent alors trois districts : Nice ( cantons), Puget-Théniers ( cantons) et San Remo ( cantons).
1814 : retour des Alpes-Maritimes au Royaume de Piémont-Sardaigne
À la fin du Ier Empire, en , le comté de Nice est restitué au Royaume de Piémont-Sardaigne, auquel il appartenait avant la Révolution française. Les deux traités de Paris du mai et du novembre placent le comté de Nice sous l’autorité du roi Victor-Emmanuel Ier, lequel récupère aussi la République de Gênes et le protectorat sur la Principauté de Monaco.
1860 : rattachement du comté de Nice à la France
À la suite des accords de Plombières entre Napoléon III et Cavour, du traité de Turin du mars , et d’un référendum local intervenu le avril , le comté de Nice est rattaché à la France. Monaco abandonne, en , ses droits sur Menton et Roquebrune. Un nouveau département des Alpes-Maritimes est créé. San Remo, Tende et La Brigue restent italiennes.
1947 : les Alpes-Maritimes prennent leur forme définitive
En septembre , conformément au traité de Paris signé en février de la même année, les communes de Tende et de La Brigue (en photo), ainsi que des parties des hautes vallées de la Vésubie et de la Tinée, sont rattachées aux AlpesMaritimes. Cette décision intervient à la suite d’un referendum local, organisé le octobre .