« Un effet pervers »
Thierry Murie, vice-président de la Fédération, en charge du rugby amateur, explique les raisons qui ont amené à une nouvelle réforme de la Fédérale .
Pourquoi avoir supprimé la poule d’accession ? Tout d’abord, je tiens à préciser que lorsqu’elle a été mise en place par l’équipe de Pierre Camou, j’y étais favorable. Je trouvais l’idée et le concept très bon. Sauf qu’après deux ans d’existence, le constat est sans appel : c’est un échec. La première année, il n’y avait que six clubs qui remplissaient le cahier des charges. Cette saison, ils sont cinq et si on continuait l’année prochaine, ils auraient été , peutêtre . À quoi bon créer une poule d’accession pour cinq clubs maximum ? On ne pouvait plus continuer comme cela d’autant qu’il y a eu un effet pervers : des clubs se sont mis en danger financièrement pour avoir un effectif compétitif et sont désormais en difficulté.
Que pensent les présidents de clubs ? Je les ai tous conviés à Marcoussis. Trente-trois ont répondu présent, sachant qu’une dizaine d’absents n’ont pu venir à cause de la grève SNCF. Le projet que je leur ai présenté et que nous avions défini avec l’UCRAF et le CNDF a été voté à l’unanimité. Tout le monde était d’accord. Il fallait trouver une solution. Celle-ci semble être la meilleure. Sachant que le sportif retrouve une place centrale, il y a une bien meilleure lisibilité pour le public et les partenaires. Enfin, le principe de base de l’an dernier - à savoir l’importance de la carte géographique dans l’élaboration des poules pour limiter les frais de déplacement – est conservé.