La force tranquille des Toulonnais
Le Sporting devait gravir l’Everest en mars-avril avec au menu quatre chocs consécutifs face à Marignane-Gignac, Colomiers, Fréjus/ Saint-Raphaël et Bergerac. Et au final, il a parfaitement négocié ce virage avec deux succès et deux nuls, n’encaissant qu’un but. Celui-ci étant dû à une faute de main de Viviani face à la troupe de Patrice Eyraud et pas à une action ayant déstabilisé l’arrière-garde toulonnaise. C’est dire si la défense est solide.
Palhares le poumon
On sait qu’en football tout est une question de réglages et que l’équilibre d’un collectif est fragile. Avec le recul, force est de constater que les arrivées de Fall et Diallo ont rééquilibré le collectif. L’ex-buteur de Mende a tout changé par sa capacité à dévier les ballons de la tête, à les conserver dos au but et bien sûr à percuter. Du coup, le bloc équipe joue plus haut et les Toulonnais courent moins. L’arrivée d’Alioun Fall a été moins spectaculaire, question de poste et d’influence. Toutefois il n’y avait pas de spécialiste comme arrière latéral droit car Leleu et Sahnoune dépannaient plus qu’autre chose. Désormais, le second nommé s’est installé en défense centrale et rayonne comme jamais aux côtés d’Ouasfane (lire ci-contre). En attaque, c’est Palhares qui a explosé dans l’intervalle. L’intéressé possède un volume de jeu exceptionnel et avec lui le Sporting évolue quasiment à douze. Certes les coéquipiers de Moulet n’ont pas leur destin en main, mais comme Marignane-Gignac doit encore se coltiner Fréjus/Saint-Raphaël (samedi), puis Colomiers et Bergerac, il y a vraiment de quoi croire au miracle…