Espoirs Vers la passe de trois pour le RCT
Après les deux victoires consécutives décrochées, à domicile devant Perpignan, et à l’extérieur à Aurillac, les Espoirs toulonnais tenteront, dimanche, de réaliser la passe de trois. Aussi, en accueillant dimanche à 15 heures au stade Léo-Lagrange le Stade Français, les Rouge et Noir sont condamnés à rester sur la même dynamique. Battus 7 à 17 lors du match aller, les Toulonnais auront un double objectif : d’une part, évidement prendre une revanche sportive et, d’autre part, profiter de cette avant-dernière journée de poule pour tenter de consolider leur 7e place au classement. En effet, les Rouge et Noir possèdent trois points d’avance, justement face aux Parisiens, et dix sur le premier relégable, en l’occurrence Narbonne. Tout cela met en exergue l’importance de la réception du Stade Français. Les Toulonnais devront poursuivre sur leur lancée face à un adversaire désireux de jouer les troublefête. Ils devront se montrer attentifs et surtout réalistes afin de réussir dans leur entreprise. Il sera alors toujours temps de se projeter vers l’ultime rencontre prévue le 29 avril au Racing 92. Depuis maintenant deux ans, Karim Bettahar dirige sa salle de boxe anglaise en centre-ville de Toulon. Et depuis le début, le discours n’a pas changé. Sa pédagogie lors des séances d’entraînement non plus. Ni son objectif premier : « Nous privilégions la formation avec l’école de boxe. La qualité et non la quantité. Les jeunes doivent d’abord acquérir un bon bagage technique pour ensuite boxer en compétition. Mon but n’est pas d’en faire à tout prix des champions, mais de canaliser leur énergie, en leur apprenant les bases de ce sport. Cette salle est aussi un moyen de rassembler des gens issus de tous les milieux sociaux et culturels », affirme le coach toulonnais, rejoint dans l’esprit par Mehdi Nekaies (34 ans, 23 combats pros dont 16 victoires et 8 K-O) qui fait partie de l’encadrement du club. Parmi les rares compétiteurs, TKB Boxing comptent deux cadets qui évoluent en boxe éducative : Éros Fragliola et Heddy Hadj Salem. Deux jeunes en pleine progression sur les plans technique et physique. C’est sur cette relève que mise notamment Karim Bettahar. Et plus largement sur une trentaine de gamins qui sont en phase d’apprentissage. Sans oublier les anciens en loisir, ces sexagénaires qui gardent la forme et font partie des murs. Ils sont là, avant tout, pour l’amour de ce sport. À l’instar de la filière féminine qui vient s’entraîner, dès 19 heures, trois fois par semaine (lundi, mercredi, vendredi). Le tout « dans la bonne humeur et l’esprit sportif », disent à l’unisson les parents présents sur les lieux.