Au bar du Vieux Château, les buralistes font la pause déjeuner
Pour rappeler leur attachement au terrain, les responsables nationaux et varois de la Confédération des buralistes ont exploré le commerce du village, qui vient de changer de propriétaire
C’était l’effervescence, jeudi matin au bar du Vieux Château. Après seulement trois jours d’ouverture, le jeune repreneur, Rémy Flouret, âgé de 29 ans, a reçu la visite des responsables nationaux et départementaux de la Confédération des buralistes de France, en présence du maire Ange Musso. « Nous allons à la rencontre des commerçants et des collectivités sur le terrain », expliquait le président national, Philippe Coy.
« L’ADN du buraliste doit évoluer »
Face au jeune entrepreneur local, le commerçant de Pau a délivré un discours volontariste. « Nous devons faire savoir que nous ne sommes plus des buralo-buralistes, poursuivait le président. D’autres services sont proposés comme le compte en banque Nickel, le relais de Poste, le relais colis par exemple en supplément du vapotage et du tabac chauffé (cigarette à base électronique). Il faut être innovant. » Et de citer les services à la santé, l’espace alimentaire pour produits locaux, voire la lutte contre la fracture numérique. « L’ADN du buraliste doit évoluer à cause aussi de la baisse de consommation du tabac, dont 30 % liés au marché parallèle illégal », soulignait-il. Étaient présents : Sophie Lejeune, secrétaire générale de la Confédération des buralistes de France ;Alain Sauvage,trésorier ; Philippe Pouthé, directeur du service juridique. De la chambre syndicale des buralistes du Var : Philippe Valentin, et Didier Ciravegna.