Quel suivi pour éviter la dialyse ?
Comment préserver la fonction des reins chez les personnes avec une maladie rénale chronique? Peut-on éviter ou retarder la dialyse? Pour répondre à ces questions, l’Inserm et l’Université ParisSud ont mis en place la cohorte CKD-REIN () pilotée par Bénédicte Stengel qui livre aujourd’hui de premiers résultats. Cette étude (d’une durée de ans) porte sur plus de personnes avec une maladie rénale, et suivies par un néphrologue. En réalité, il apparaît que la majorité des patients ne voit de spécialiste qu’une fois par an, et c’est le médecin généraliste qui est en première ligne pour assurer le suivi. Or, les patients au stade modéré ou avancé de la maladie présentent déjà plusieurs complications et prennent un grand nombre de médicaments, huit par jour en moyenne. L’étude pointe plusieurs priorités d’actions qui permettraient d’améliorer leur prise en charge : mieux contrôler la pression artérielle, augmenter les conseils diététiques par des professionnels, sensibiliser les médecins et les patients sur le risque de poussée aiguë d’insuffisance rénale et les moyens de les éviter, et sur le risque de surdosage des médicaments. Des complications qui font la gravité de la maladie. Rappelons qu’aujourd’hui en France, personne sur ( personnes) est dialysée ou greffée car ses reins ne fonctionnent plus. Ces traitements sont lourds et contraignants pour les malades et très coûteux pour le système de santé. Dans ce contexte, identifier les déterminants de la progression de la maladie rénale chronique, et les pratiques cliniques les plus efficaces pour préserver la fonction des reins et éviter ou retarder la dialyse est tout à fait essentiel. 1. Pour en savoir https ://ckdrein.inserm.fr/ plus :