Porquerolles: des sponsors pour sauver la palmeraie du Miramar
Cette semaine, Marc Duncombe, directeur du Parc national PortCros (PNPC), Hervé Pietra président de Sauvons nos palmiers (SNP), et Claude Bruhin du Collectif urgence palmiers (CUP) ont officialisé leur partenariat en conviant, autour d’un pot, les sponsors, les habitants ainsi que le personnel du PNPC impliqué dans l’étude, l’entretien et la sauvegarde des palmiers. Le PNPC possède quatre à cinq cents palmiers en gestion directe dont une trentaine à Port-Cros. Depuis 2012, deux ravageurs ont été identifiés sur les îles : le charançon rouge et le papillon paysandisia. L’importance du phénomène, alors même que les moyens du Parc sont limités, a conduit la SNP et le CUP à mutualiser leurs moyens et à organiser une levée de fonds privés afin de sauver la palmeraie. Les fonds récoltés des sponsors : la TLV-TVM via Mme Vincent, sa présidente, Dominique Tessier, gérant du Pélagos et d’autres anonymes permettront le sauvetage de la palmeraie du Miramar et à terme celle du jardin Emmanuel Lopez. Dans ce partenariat, le Parc interviendra comme conseiller technique et soutien logistique. Les traitements seront prodigués par PierreAlexis Bernard, qui a sauvé les palmeraies de l’anse du port de Porquerolles, par des soins réguliers et l’utilisation de piégeages. La baisse significative des coûts et les résultats probants obtenus par ces moyens de traitement incitent à l’optimisme quant à l’éradication du fléau. L’association Sauvons nos palmiers est particulièrement attentive à l’avancée des recherches menées par l’INRA sur le ravageur du palmier ainsi que l’expérimentation en cours à VilleneuveLoubet depuis un an et étendue désormais à toutes les communes de l’agglomération de Sofia Antipolis.