Ils sont solidaires avec le peuple palestinien
Ils n’ont pas scandé de slogans, ni crié leur colère, mais ont montré, par un grand rassemblement, leur solidarité avec le peuple palestinien. À l’appel de l’association Varois pour la paix et la justice en Méditerranée (VPJM), près de deux cents citoyens de tous horizons, parmi lesquels des militants cégétistes et des représentants de la fédération du Var du Parti communiste français, se sont rassemblés, hier matin, à l’angle des places du Mûrier et Louis-Blanc. « Notre rôle est de faire en sorte que l’opinion française fasse pression sur le gouvernement et que l’Union européenne prenne une position combative », insistait, hier, Pierre-Yves Denis, l’un des fondateurs de l’association VPJM.
« Un conflit bloquant »
Ce mouvement associatif travaille, depuis quatre ans, « à la solidarité avec le peuple de la Méditerranée, et en particulier de la rive sud, et milite pour que la Méditerranée soit une zone de paix et de coopération. »Le conflit israélo-palestinien reste, selon Pierre-Yves Denis « un conflit bloquant, dans lequel l’Union européenne, et notamment la France, a un rôle important à jouer. » Et de poursuivre : « Tant qu’on n’exercera pas les pressions nécessaires envers Israël, ce dernier restera dans une position de force pour appliquer une politique hors la loi en dehors de ses frontières. Une des clefs est d’avoir une vraie politique de sanctions et de contraintes vis-à-vis d’Israël.» Le souhait ?« Reconnaître l’État de Palestine, et cesser toute coopération militaro-policière avec Israël ; agir auprès de l’Union européenne afin d’obtenir la suspension de l’accord d’association Israël-UE ; proposer au Conseil de sécurité de prononcer des sanctions, même si cela doit provoquer le veto des États-Unis ; et annuler “la saison France-Israël” promue par le ministère de la Culture et le gouvernement israélien pour servir de vitrine à Israël, et à sa politique chaque jour plus dure envers les Palestiniens.» Également présente, la fédération du Var du PCF a condamné « avec la plus grande fermeté, les crimes d’occupation israélienne contre des manifestants palestiniens sans armes, lors de la « Marche du retour.» Le souhait que « tous puissent co-exister» reste, encore, un voeu pieux.