Final cauchemardesque pour les Seynois
À cinq minutes de la fin de la rencontre, sur une pénalité de La Seyne, le ballon tapait le poteau pour revenir dans les bras de l’ailier Dufond, qui s’en allait aplatir le deuxième essai varois. Les Seynois revenaient alors à 27-24, et pensaient bien avoir fait le plus dur. Mais les Trélissacois, comme à leur habitude, n’ont rien lâché. Tout d’abord, le capitaine Laporte inscrivait un essai derrière un regroupement, puis Tallet ne tremblait pas dans les arrêts de jeu pour donner la victoire aux Périgourdins. La Seyne venait d’encaisser dix points, et voyait ses espoirs de quart de finale anéantis.
À deux points près...
Dès la première action, les Varois étaient sanctionnés pour une position de hors-jeu. Kralfa, le buteur de Trélissac, en profitait. Au quart d’heure de jeu, Arniaud envoyait une passe au pied parfaite pour Saulekaleka, qui gagnait son duel aérien et s’en allait marquer le premier essai de la rencontre. Mais les locaux réagissaient rapidement grâce à leurs avants et aplatissaient à leur tour (10-5, 20e). À la demiheure de jeu, le pack seynois défendait mal sur une touche à cinq mètres, et les Périgourdins franchissaient à nouveau la ligne(17-8). Les Varois n’avaient alors plus que deux points d’avance sur les deux confrontations. Mais Arniaud redonnait un peu d’air aux siens juste avant la mi-temps en inscrivant 2 pénalités
en moins de 3 minutes. Dès la reprise, Le Strat laissait ses partenaires à quatorze. Mais La Seyne n’abdiquait pas, Arniaud passant encore trois points. L’affaire semblait se simplifier pour les hommes de Boutet, mais les avants périgourdins faisaient craquer la défense varoise, qui encaissait un 3e essai. Dans un scénario final complètement fou, les Seynois s’inclinaient finalement 37-24. Avec deux points de retard, donc, au cumulé des deux rencontres...