Var-Matin (Grand Toulon)

Un stress supplément­aire à deux semaines des épreuves du baccalauré­at

- MOHAMED BENMAAZOUZ

Le bac arrive à grand à pas, mais ils sont encore nombreux à n’avoir aucune d’affectatio­n pour l’an prochain. Un fait qui vient perturber à coup sûr les révisions. A deux semaines de l’un des examens les plus importants de leur vie, beaucoup de lycéens se posent des questions sur leur avenir. «Dans ma classe beaucoup sont encore sur liste d’attente, ça fait un stress supplément­aire. On va peut-être avoir notre bac mais on ne sait même pas ce que l’on va faire l’année prochaine», témoigne Alexandre Luigi, terminale ES au Lycée Dumont d’Urville.

Une perte de motivation

Ils sont environ 230 000 à encore attendre une réponse positive de la plateforme Parcours Sup. Une attente - et un stress -, dont les lycéens pourraient volontiers se passer. « Ca m’a beaucoup perturbé dans mes révisions, j’ai même hésité à redoubler, pour retenter l’année prochaine, mais je vais quand même me battre pour avoir mon bac» annonce Baya Ait-Youssef terminale S. De son côté la ministre de l’Enseigneme­nt supérieur annonce «comprendre que ce soit une situation stressante, mais il faut bien comprendre que Parcoursup est un système progressif et continu». Elle s’est même félicitée d’atteindre l’objectif des «deux tiers de réponses avant le bac». Pas sûr que cette nouvelle fasse le bonheur de tout le monde. Même si d’ici le lundi 18 juin, date des premières épreuves écrites, le nombre de lycéens sans affectatio­n devrait sûrement baisser, il en restera sans doute encore quelques-uns.

 ?? (Photo doc Frantz Bouton) ?? Les lycéens varois doivent plancher sur la préparatio­n du bac...et sur leur orientatio­n Parcoursup. Pas simple.
(Photo doc Frantz Bouton) Les lycéens varois doivent plancher sur la préparatio­n du bac...et sur leur orientatio­n Parcoursup. Pas simple.

Newspapers in French

Newspapers from France