Un stress supplémentaire à deux semaines des épreuves du baccalauréat
Le bac arrive à grand à pas, mais ils sont encore nombreux à n’avoir aucune d’affectation pour l’an prochain. Un fait qui vient perturber à coup sûr les révisions. A deux semaines de l’un des examens les plus importants de leur vie, beaucoup de lycéens se posent des questions sur leur avenir. «Dans ma classe beaucoup sont encore sur liste d’attente, ça fait un stress supplémentaire. On va peut-être avoir notre bac mais on ne sait même pas ce que l’on va faire l’année prochaine», témoigne Alexandre Luigi, terminale ES au Lycée Dumont d’Urville.
Une perte de motivation
Ils sont environ 230 000 à encore attendre une réponse positive de la plateforme Parcours Sup. Une attente - et un stress -, dont les lycéens pourraient volontiers se passer. « Ca m’a beaucoup perturbé dans mes révisions, j’ai même hésité à redoubler, pour retenter l’année prochaine, mais je vais quand même me battre pour avoir mon bac» annonce Baya Ait-Youssef terminale S. De son côté la ministre de l’Enseignement supérieur annonce «comprendre que ce soit une situation stressante, mais il faut bien comprendre que Parcoursup est un système progressif et continu». Elle s’est même félicitée d’atteindre l’objectif des «deux tiers de réponses avant le bac». Pas sûr que cette nouvelle fasse le bonheur de tout le monde. Même si d’ici le lundi 18 juin, date des premières épreuves écrites, le nombre de lycéens sans affectation devrait sûrement baisser, il en restera sans doute encore quelques-uns.