Le plan local de l’habitat relancé
Dernier conseil avant la trêve estivale, hier, pour les élus communautaires avec au programme un grand nombre de délibérations techniques et autres ajustements financiers nécessaires au bon fonctionnement de l’institution. Tout comme les communes de façon individuelle, la Communauté de communes de la Vallée du Gapeau (CCVG) a validé une motion présentée par l’Association des maires de France et intitulée «Décentralisation en danger, unis pour l’avenir de tous les territoires». Les décisions en question concernent (entre autres) la restructuration de la carte judiciaire, la recentralisation et privatisation de la compétence apprentissage des Régions qui va induire la fermeture de nombreux CFA (Centre de Formation des Apprentis), la menace sur la pérennité de 10 000 km de petites lignes ferroviaires et de nombreuses gares, la diminution des ressources des Agences de l’Eau, la fusion des organismes de logement social...
«Maltraitance de l’Etat»
François Amat, le président, a souligné « le nombre croissant de nouvelles charges imputées aux collectivités malgré la nécessité des réformes ». André Garron, maire de Solliès-Pont, a dénoncé «une maltraitance de l’Etat, une recentralisation masquée inquiétante ainsi que le cortège des ponctions qui sont effectuées sur le dos des communes ». Au chapitre des déchets, la CCVG a souhaité être intégrée au programme européen Life Smart Waste dont les opérations concernent le circuit court vertueux autour du recyclage des déchets verts. Il s’agit en fait du compost fabriqué à partir des déchets verts et distribué gratuitement aux usagers. Cette opération a un coût, 160 000 euros sur 4 ans pour le budget communautaire.
Habitat : six objectifs
Voté en 2013, le plan local de l’habitat (PLH) a fait l’objet d’un diagnostic qui a été présenté en séance. Il s’articule autour de six d’objectifs : définir une stratégie foncière assurant un aménagement durable du territoire, encourager la production de logements locatifs sociaux, participer à l’amélioration des parcours résidentiels des ménages actifs locaux, accompagner le maintien à domicile des personnes âgées ou handicapées, encourager l’amélioration du parc de logements existants et valoriser les centres anciens. André Garron s’est déclaré ravi que le PLH « prenne enfin de la consistance ». Enfin, Raymond Abrines, maire de La Farlède, démissionnaire de son poste de délégué communautaire auprès du SCOT (Schéma de Cohérence Territoriale) a été remplacé par Gérard Puverel, élu farlédois.