Pujo : « Je voulais me mettre en danger »
Votre avis sur le Sporting, club que vous avez découvert de l’intérieur ? C’est un club structuré, historique et où il y a une forte attente. C’est exactement le challenge que je recherchais pour franchir un cap. Je voulais me mettre en danger pour progresser. Au Sporting, il y a davantage de moyens qu’à Bergerac. Les installations toulonnaises sont exceptionnelles et notamment la structure médicale. L’accueil a été très agréable. Je suis enchanté… Je me sens prêt. Votre style de jeu ? Je suis un adepte du jeu vers l’avant en partant de derrière. Je ne veux pas que mon équipe balance devant, sauf en cas de gros pressing adverse lors de moments clés d’un match bien sûr. J’aime que l’on construise en s’assurant la maîtrise du ballon et en trouvant les décalages progressivement. Pour cela, il faut beaucoup de cohésion, notamment au niveau des mouvements. Nous allons travailler tout ça. Comment avez-vous articulé le recrutement ? Je suis parti d’une réalité car sur la seconde partie de saison, le Sporting était la meilleure équipe de son groupe de National avec une super défense. Il y avait simplement quelques ajustements à effectuer. Je veux une formation capable de s’adapter à toutes les circonstances et d’imposer son jeu. Ce sera notre intention première. Voilà pourquoi j’ai axé mon recrutement sur des éléments offensifs doués techniquement pour faire le lien avec l’attaque. Il nous fallait davantage de créativité au milieu, d’où les arrivées de Pinheiro et Ech Chergui notamment. Avez-vous une crainte ? Non, aucune. Je suis un vrai passionné. C’est un privilège d’entraîner un club comme le Sporting Toulon. Pour moi, c’est un challenge de taille. J’ai embrassé le projet toulonnais à bras le corps et j’ai vraiment hâte de commencer la saison.