Tous les matins, ils répètent les gestes qui sauvent
Les sapeurs-pompiers assurent la surveillance des plages tout l’été. Ils effectuent chaque matin des exercices de sauvetage pour se préparer aux éventuelles interventions
Tous les matins, les sapeurs-pompiers professionnels, volontaires et saisonniers s’entraînent lors d’exercices de sauvetage sur les plages hyéroises. «Ces exercices permettent de maintenir le contact avec le matériel et l’eau. Quand il faut y aller, on n’a pas le temps de réfléchir! », expose l’adjudant Lionel Capion, pompier sous la responsabilité du chef de centre, le capitaine Olivier Felinho, et du chef de plage, le lieutenant Gérard Bongiovanni. Au poste de secours de l’Almanarre nord, les sapeurs-pompiers simulent le sauvetage d’une victime audelà de 300 m du bord. Lorsqu’ils reçoivent l’alerte, la flamme de signalisation baignade est baissée pour signaler la non-surveillance de la plage. « La victime, on ne la lâche pas des yeux. On navigue de façon assez rapide pour être le plus efficace possible», précise le lieutenant Bongiovanni. Sur le semi-rigide, le sauveteur secouriste enfile ses palmes, son masque et son tuba, puis se jette immédiatement à l’eau. À l’aide d’une rescue tube, une bouée de sauvetage en mousse, il aborde la victime et la sécurise en lui sortant la tête de l’eau. « La rescue tube permet de réaliser un sauvetage en toute sécurité et de hisser la victime dessus », mentionne-t-il.
Garder le visuel
Avec comme mission principale «la surveillance de la ZBUR, la zone uniquement réservée à la baignade », comme le rappellent les sapeurs-pompiers, les secouristes s’exercent également dans le périmètre limité par les bouées. Le scénario est le même : une victime est en difficulté dans l’eau. Les sapeurs-pompiers saisonniers la prennent en charge de deux manières différentes, mais avec un objectif similaire : toujours garder la victime en visuel. Yoann, attrape sa planche et avance sur les vagues en ramant, tel un surfer. En quelques secondes, le jeune secouriste intervient auprès de la victime en la positionnant directement sur sa planche. Camille, quant à elle, utilise une tout autre technique. C’est à la force des bras et des jambes que la jeune femme effectue le sauvetage, munie de la rescue tube. Les sauveteurs secouristes ont effectué, en juillet, 750 interventions pour les soins de piqûres de méduses ou encore d’oursins. Une trentaine d’interventions ont été réalisées pour des malaises, insolations et noyades.