L’électro de Lost Frequencies fait vibrer Bandol

Après le tonnerre, de l’électro dans l’air : le festival a été lancé hier à Bandol par les shows de 2 Many Dj’s et Lost Frequencies

Pas un brin de nuage à l’horizon. A peine un zest d’humidité dans l’air. Un parfum de sable chaud, le bord de mer en toile de fond et une buvette prête à passer en mode commando : il est 20 h 30 et les Aoûtiennes, surchauffées par un après-midi ensoleillé, sont sur le point de décoller. Hier soir, la crème de la clique électro s’était donné rendez-vous du côté de Bandol. Avec elle, un public souriant jusqu’aux oreilles, les yeux qui brillent et des fourmis dans les tongs. Quelques « remboursés » de la veille aussi, naufragés de l’orage qui n’auraient pas pu plus mal tomber. Dans leur malheur, ces fans de BB Brunes et autre Marina Kaye auront quand même passé une soirée du tonnerre, celle-ci pleine de bonnes vibrations et d’électricité positive.

Le gros son de  Many Dj’s

C’est Head on Television qui, le premier, a mis les doigts dans la prise. L’écran épileptique et la zapette nerveuse aux claviers, le duo français (trio le temps d’une soirée) a tout misé sur son électropop lumineuse et groovy pour chauffer le parquet du stade Deferrari. Derrière, perchés-collés sur leur platine comme deux gourous, 2 Many Dj’s a sorti le gros son et les mixes version dancefloor. Un ouragan techno de beats colorés. De mémoire de Bandolais, la dernière fois qu’on avait sautillé de la sorte c’était pour The Avener l’an passé. Aux Aoûtiennes, déjà. On comprend mieux pourquoi Stephen et David Dewaele sont considérées comme des pointures. Et leurs DJ sets comme des cavernes d’Ali Baba de la zic électronique. Passées 23h, la star de la soirée, Felix De Laet, aka Lost Frequencies, a fini, telle une bourrasque, de retourner la fosse. Du haut de ses 24 ans, le jeune DJ belge, qui compile les morceaux à plusieurs dizaines de millions de vues sur les plateformes comme d’autres se grattent le nez, a arrosé le public de ses plus grands tubes. Un véritable déluge. Mais aucun risque d’être déçu cette fois, pas plus que d’être trempé (ou alors de transpiration) : habitué à faire danser la planète entière, Lost Frequencies s’est mis Bandol dans la poche en un éclair. Et dire que ce soir, c’est au tour du grand MC Solaar…

(Photos Valérie Le Parc) Le parquet du stade Deferrari s’est vite transformé en dancefloor géant pour cette première soirée des Aoûtiennes.

Il était plus de  h  quand Lost Frequencies est arrivé sur scène, se mettant Bandol dans la poche en quelques minutes seulement.

Nuit magique et électrique au stade Deferrari, cadre idéal pour ce festival estival désormais bien ancré dans le calendrier des événements varois.

Head on Television avait pour mission de chauffer le public avant les deux têtes d’affiche de la soirée : mission pleinement réussie grâce à son électro-pop fruitée et groovy.

Précédé d’une réputation mondiale,  Many Dj’s a fait le job, électrisant la fosse avec un ouragan techno de beats colorés et ses mixes audacieux.