Var-Matin (Grand Toulon)

« J’ai fait un selfie avec un barracuda ! »

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Ludovic Medalin, directeur de plongée au centre de plongée de SaintMandr­ier (CPSM), nous parle de ses sorties « plongées crépuscula­ires » mises en place il y a trois ans et qui remportent un vif succès auprès des vacanciers.

Sans les déranger

« Il existe bien souvent des sorties de plongées nocturnes mais elles demandent un équipement d’éclairage de nuit supplément­aire et des qualités de repérage dans le noir qui se sont pas forcément au goût de tout le monde. Avec les « plongées crépuscula­ires », c’est différent : nous sortons au déclin du soleil jusqu’à la tombée de la nuit. Cela permet une approche un peu spéciale : la rencontre des espèces de jours qui rentre au bercail pour la nuit, croisant celles de nuit qui sortent de leur cachette, sans la déconvenue des lampes qui les dérangent ». Le moment choisi pour s’immerger offre d’autres avantages : « C’est un moment où la mer est peu fréquentée. D’ordinaire, les plongeurs sont plutôt matinaux. C’est agréable avec une températur­e modérée et la lumière en diagonale est superbe ». En août, trois sorties « crépuscula­ires » sont au programme du Centre de plongée de Saint-Mandrier, niché face aux deux frères à Sainte-Asile. Celles du 15 et du 22 août (départ à 19 heures) sont ouvertes à tous à partir du niveau 1. Réservatio­n au 04.94.06.47.34. Sébastien vit à Marseille et a découvert la plongée au crépuscule lors d’un stage effectué à SaintMandr­ier que son épouse, Camille, lui a offert. « C’est un merveilleu­x cadeau ! Passionné par la mer et pratiquant l’apnée depuis tout petit, c’était dans la logique des choses de passer mon premier niveau de plongée. Au CPSM, l’équipe de moniteurs ainsi que le président sont des plongeurs experts toujours à l’écoute et vigilants : ils partagent leur passion dans la bonne humeur tout en étant intransige­ants sur les consignes de sécurité. J’ai dû faire six plongées et pas une seule fois la même. Il faut dire que, dans le Var, les fonds sont variés et plus poissonneu­x qu’a Marseille où je vis. On attend en plongeant au crépuscule d’observer des espèces plus difficiles à voir en pleine journée ; une fois de plus, j’ai été servi. J’ai vu un banc de plus d’une centaine de barracudas (et j’ai même fait un selfie avec l’un d’entre eux !), des mérous, des murènes, un chapon. Une profusion de poissons qui fait plaisir à voir. La tombée du jour sous l’eau reste très impression­nante, on perd ses repères, d’où l’intérêt d’être bien encadré. C’est un très bon moment que je recommande à tous ».

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Venu de Marseille, Sébastien s’est vu offrir ce stage par sa femme.

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