Déjà une trentaine de retraits de permis mer...
Dans le cadre de l’opération “sécurité mer” qui s’est déroulée le 19 juillet dernier, le préfet maritime a tenu à sensibiliser les usagers de la mer aux règles de bonne conduite et à la protection de l’environnement. Le service des affaires maritimes et portuaires, qui dispose notamment d’une unité littorale des affaires maritimes, est en charge notamment des contrôles en mer. Il peut être amené à travailler avec la gendarmerie maritime, la douane et les policiers dans le cadre d’opérations conjointes pendant la saison. Il effectue également des contrôles durant toute la saison estivale.
« Lors des contrôles, les principales infractions relevées sont la circulation interdite de véhicules nautiques motorisés dans la bande des 300 mètres, les excès de vitesse, l’absence de matériel de sécurité (gilets de sauvetage, moyens lumineux, extincteur) », explique la chef de service. A l’issue du contrôle et du PV établi, le contrevenant peut être destinataire d’une convocation auprès de la commission du retrait des permis. Elle se réunit deux fois par semaine. Si certains s’en sortent avec un avertissement ou un rappel à la loi, d’autres n’échappent pas aux sanctions. « En cas d’infraction significative, nous effectuons un retrait temporaire de permis. Depuis début juillet, nous avons retiré une trentaine de permis d’une durée allant d’une semaine à trois mois », expliquait, fin juillet, Anne Le Vey-Maire. Un excès de vitesse dans la bande des 300 mètres d’un véhicule nautique motorisé constitue un délit pénal, le dossier administratif peut être renvoyé vers le tribunal maritime de Marseille. Les peines prévues peuvent alors aller jusqu’à un an d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende. « Chacun doit prendre ses responsabilités en mer », prévient Anne Le Vey-Maire.