Un e panneau sur le Chemin de la Mémoire
Les cérémonies patriotiques se sont poursuivies, hier à Hyères, avec la commémoration de la libération du village de Giens. Avant le dépôt d’un bouquet de fleurs devant la plaque de la rue du Maquis-Vallier et la cérémonie au monument aux morts de Giens, un dépôt de gerbes a eu lieu au rondpoint Picoche, à l’initiative des Mouvements unis de la Résistance et en présence des fils et petit-fils de Louis Picoche, un Hyérois qui fut chef des maquis réunis de la Résistance dans le Var.
Une initiative du Souvenir français
Le dévoilement du cinquième panneau du Chemin de la mémoire est l’autre temps fort qui a marqué cette matinée. Rappelons que l’idée de ces panneaux retraçant les différentes étapes de la libération de la ville en août 1944 était celle du colonel Minvielle (ex-président du Souvenir français à Hyères) et d’Yves Boyer, de La Londe. Elle a été mise en oeuvre par le colonel Chaton, l’actuel président du Souvenir français, qui a impliqué, à chaque fois, une classe du quartier concerné.
Les quatre premières étapes
Après le panneau évoquant les exploits des commandos d’Afrique à Mauvanne, réalisé avec une classe du lycée Jean-Aicard, après celui du Golf-Hôtel retraçant l’assaut de la 1re DFL, réalisé avec des élèves du lycée du Golf-Hôtel, un troisième panneau donne les détails de la Libération du centre-ville. Il est situé entre le monument aux morts et la médiathèque, et ce sont les élèves du lycée Jean-Aicard qui ont contribué à sa réalisation. Le quatrième panneau, réalisé avec les écoliers de la fraction, remémore la libération de la fraction.
Stratagème d’un lieutenant du maquis Vallier
Le cinquième et dernier panneau, dévoilé hier par le maire et par le colonel Chaton, en présence des autorités militaires, rappelle les circonstances de la libération de la presqu’île de Giens. Il rappelle l’épopée des hommes du maquis Vallier, qui occupèrent la route de la plage dès le 22 août, au soir de la libération du centre-ville, empêchant toute fuite ennemie. Le lieutenant Gleb Sivirine obtient la reddition sans condition des Allemands, en se faisant passer pour colonel. Juste à côté, les participants à cette cérémonie ont aussi pu applaudir le travail réalisé par les élèves de l’école Saint-John-Perse à Giens, qui ont écrit un acrostiche à partir du mot France. À l’issue de cette cérémonie, le colonel Chaton a remercié toux ceux qui ont contribué, de près ou de loin, à la réalisation de ce Chemin de la Mémoire à Hyères.