Les traces de la Grande Guerre sur la commune s’exposent au Cap Nègre P. B.
Félix Eugène Jaufred, Marius François Maillet, Louis Moïse Chardousse, Alphonse Cautellier, Laurent Joseph Cayol, André Louis Audibert… Ils sont soixante-six Six-Fournais à être morts pour la France pendant la Grande Guerre de 14-18. Pour garder en mémoire les atrocités de cette période et la bravoure de ces soldats, une exposition a été mise en place, au sein de la batterie du Cap Nègre, ouvrage militaire de défense construit en 1846 sous Louis Philippe. Quatre années de préparation ont été nécessaires pour Denis Perrier, délégué au Devoir de mémoire, les associations et les passionnés pour enrichir cet événement de collections, pièces d’armement, recherches biographiques… Le résultat est à la hauteur de la tâche. Vous pouvez ainsi y découvrir des scènes reconstituées, des panneaux explicatifs, objets, vêtements, coupons d’alimentation, photos ou encore les sculptures horriblement belles de «Gueules cassées», de Pierre Pellizon. Cette guerre si meurtrière a fait 18 millions de morts et 21 millions de blessés, dont 15 000 Gueules cassées. Derrière ce terme rude, une devise: «Sourire quand même ». Cent ans après cette hécatombe, il reste le devoir de mémoire. Jusqu’au novembre à la batterie du Cap Nègre, au parc de la Méditerranée. Ouvert tous les jours de h à h et de h à h . Fermé les lundis, samedis et dimanches matins et jours fériés. Exceptionnellement ouvert l’après-midi du dimanche novembre.