Des clés pour moins jeter et mieux consommer
La lutte contre le gaspillage alimentaire était le thème d’une opération de sensibilisation des jeunes de la commune. Avec, en filigrane, l’incitation à choisir des aliments issus de la production locale
La lutte contre le gaspillage alimentaire est l’affaire de tous. Et pour sensibiliser sur l’importance d’un tel sujet et les bons gestes à adopter, la ville s’est associée au syndicat intercommunal varois d’aide aux achats divers (Sivaad) et à la structure locale Bio-sphère, traitant du développement durable. C’est donc plus de cent enfants, âgés de 6 à 10 ans, des centres d’accueil Pagnol et Ferry, qui ont été conviés à participer au quiz informatif sur le gaspillage des denrées. « Nous avons pour habitude
d’organiser des formations au sein des entreprises ou d’éduquer les adolescents sur ce thème, mais aujourd’hui ce sont les plus jeunes qui sont la cible car ‘‘bien consommer’’ s’apprend dès l’enfance », explique Floriane Don, chargée de communication chez Bio-sphère. Mobilisant leur attention, un film diffusé et une vingtaine de questions ont permis de stimuler les participants tout au long de l’intervention. Boîtiers à la main, les écoliers ont répondu en direct aux interrogations portant sur le gaspillage et le devenir des déchets. Une heure d’aspect ludique durant laquelle les connaissances, l’assiduité et la curiosité en la matière ont été mises à l’épreuve de façon interactive.
Manger local dans les cantines varoises
Seconde entité de ce binôme, le Sivaad mène pour sa part des missions axées sur la restauration collective dans soixante-trois municipalités varoises, auprès des scolaires et des équipes pédagogiques.
« Des guides méthodologiques renseignent les publics sur le fait de manger moins, mais mieux. Des bandes dessinées et les retours d’expériences complètent le contenu de ces actions d’ordre environnemental », précise Sylvie Platania, vice-présidente du syndicat. Partie essentielle de leur engagement sur le marché des denrées, le Sivaad privilégie l’usage des circuits courts et la vente directe du producteur au consommateur. Une bonne raison pour ne pas gaspiller son temps avec des intermédiaires et ainsi se tourner vers le terroir de proximité.