Claire Mahieu, entre passion et transmission
Du haut de ses 19 printemps et de son 1m70, Claire Mahieu dissimule avec réserve son esprit combattant de karatéka aguerrie. Celle qui a découvert la discipline à l’âge de 4 ans en voyant « père, frère et cousins pratiquer la discipline», est devenue une véritable passionnée de son sport. Et si l’addiction pour l’art martial japonais demeure « toujours un simple loisir », la championne hexagonale benjamine s’est muée en véritable compétitrice au fil des entraînements et des ceintures acquises. Preuve en est, sa récente 3e place obtenue lors de l’Open de Turin ; un résultat confirmant la quinzaine de podiums nationaux et européens déjà trustés au cours des saisons précédentes.
Des pieds et des mains pour gagner
La jeune femme concède certes « devoir progresser sur la gestion du stress à l’approche des combats » mais ne ressent « aucun complexe à l’idée d’affronter des adversaires plus expérimentées ou 10 ans plus âgées ». Dotée d’un mental d’acier et « cherchant constamment à progresser », Claire n’a qu’une seule crainte, celle de la défaite. Désireuse d’améliorer sa technique de balayage, son envergure lui permet néanmoins de faire valoir une grande maîtrise du coup de pied circulaire.
Apprendre et enseigner
Des bases acquises via les conseils de son entraîneur de père, et perfectionnées durant trois années à Marseille sous les ordres d’Alexandre Biamonti. Des sessions studieuses lui permettant par la suite, de se retrouver aux portes de l’équipe de France. Conviée il y a plusieurs mois par la fédération lors d’un tournoi en Espagne, sa « volonté de franchir cet ultime palier reste intacte » et la « ceinture noire » demeure confiante en ses capacités. Elle vient ainsi de valider plusieurs diplômes et enseigne, depuis, sa discipline dans son club de toujours, le Karaté Club Valettois. Des leçons prodiguées avec « patience et enthousiasme » auprès des enfants de 3 à 5 ans, de la section « baby ».