Sabotage sur le chantier du pôle culturel
La colère ne retombe pas à la mairie du Pradet. Mercredi matin en effet, des détériorations ont été constatées sur le chantier du pôle culturel et sur la grue qui le domine en particulier. « En arrivant le matin, l’entreprise a constaté que la grue ne fonctionnait pas, s’agace Hervé Stassinos. Elle a tout de suite pensé à un sabotage et un examen a confirmé cette hypothèse. C’est inconscient !, enrage le maire qui indique que la manoeuvre a mis en danger la vie des ouvriers. Selon les constatations des experts, le système de levage a et déréglé et un court-circuit a eu lieu dans l’armoire principale mettant hors service le dispositif de sécurité. Les spécialistes notent qu’un « tel vandalisme demande des compétences particulières en électromécanique ». En clair, il ne s’agit pas de l’oeuvre de sales mômes désoeuvrés qui détruisent ce qui leur tombe sous la main pour passer le temps. Du coup, puisqu’il touche le projet de reconvesrsion de l’école Jean-Jaurès, qui fait l’objet de toutes les polémiques dans la vie municipale (et de différentes procédures devant la justice administrative), le sabotage n’a pas fini de faire parler autour de la place Flamenq. Une plainte a déjà été déposée par l’entreprise qui chiffre encore son préjudice. De son côté la mairie étudie la possibilité de lancer une seconde plainte pour l’intrusion sur son domaine. «Cette affaire n’en restera pas là, rugit Hervé Stassinos. Bien sûr, ça nous fait perdre une semaine et ça va coûter peut-être 10 000 euros, mais ces méthodes de voyous ne changeront rien à la création du pôle culturel. En revanche, on ne peut pas laisser le ou les vandales mettre en péril les gens qui travaillent sur le chantier et les riverains. ». Fin août déjà, du vandalisme a été déploré sur le chantier. Il s’agissait alors de pneus crevés sur un camion.