«En souvenir de Paul Verse, mon grand-père maternel, combattant de la Grande Guerre »
Dimanche, le maire de Toulon pensera aussi à un personnage de sa famille qui a combattu durant la Grande Guerre : Paul Verse. «Mon coeur va se serrer comme il s’était serré en lorsque, secrétaire d’État à la Défense et aux anciens combattants, j’avais assisté aux commémorations sur les lieux de -. J’avais alors découvert les paysages dont il m’avait tant parlé. C’était stupéfiant : comme si j’étais déjà venu », confie Hubert Falco. « Après le conflit, mon grand-père a poursuivi sa vie à Pignans où il est décédé en . C’est un souvenir fort de lui que je lie avec cette mémoire de la Grande Guerre. Comme des milliers d’autres Français d’ailleurs qui, dans leurs familles, ont entendu les récits de leurs aïeux ».
Une figurine spéciale
En tant que ministre d’État, Hubert Falco avait été le premier, en , à signer la première convention qui créait un parcours mémoriel sur les traces des poilus qui ont combattu dans la Meuse et toute la région de l’Est de la France. « Il s’agissait d’un tourisme ancré dans les territoires, ancré dans notre mémoire collective. » Nécropoles de Douaumont, de Notre-Dame de Lorette, tranchées de Verdun, monument national du Vieil Armand… Le ministre Falco avait parcouru tous les sites historiques, en particulier le cimetière militaire allemand de Neuville-St-Vaast, en compagnie de son homologue allemand, Christian Schmidt. « J’avais alors acheté une petite figurine représentant un poilu. C’est le portrait craché de mon grand-père ! Dimanche, à Toulon, je penserai également à ce jour de juillet où, à peine en fonction, j’étais parti raviver la flamme du Soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe. »