C’était la Saint Valentin
Avec une Natalia Valentin à la baguette, les Raphaëloises ont dominé les Parisiennes pour enregistrer un troisième succès consécutif
Il y a des attitudes qui valent bien des mots. Des scènes qui ne trompent pas. Celle à laquelle les spectateurs de Pierre-Clère ont assisté hier était de cette trempe. On jouait précisément depuis vingt-quatre minutes dans ce choc entre les joueuses locales, cinquièmes de Ligue A et les Parisiennes, installées juste une place devant, quand les partenaires de Natalia Valentin se sont précipitées sur leur passeuse pour l’enlacer. Une image vue et revue en volley, nous direz-vous ? Oui, mais l’étreinte était, cette fois-ci, un peu plus appuyée que d’habitude. Comme pour se hisser à la hauteur de l’exploit réalisée par leur partenaire. Une joueuse enfin de retour pour un match plein à Pierre-Clère après un problème de visa. Une joueuse qui venait surtout de réaliser un incroyable sauvetage permettant au SRVVB de prendre une petite longueur (21-20) dans une fin de première manche ensuite remportée (25-23) par les Varoises.
Les douze points de Goliat
Sur tous les ballons, à l’origine de toutes les attaques gagnantes des filles de Bregoli, la chef d’orchestre du SRVVB n’a eu de cesse de distribuer les caviars à ses partenaires. À Karolina Goliat (12 points), à Amber Rolfzen (11 points) ou encore à Michaela Abrhamova (9). Littéralement mises sur orbite par leur passeuse, les Varoises n’avaient plus qu’à décoller pour conclure. À s’envoler aussi au tableau d’affichage. Pour remporter une seconde manche longtemps indécise. Pour filer ensuite vers un troisième succès consécutif. Alors même si ce n’était effectivement pas le 14 février hier, le couple formé par Natalia Valentin avec ses partenaires d’attaque avait tellement fière allure, qu’on aurait bien voulu croire que c’était la fête des amoureux. Allez, pour mettre tout le monde d’accord, disons qu’avec Valentin, c’était tout simplement la fête des amoureux... du volley.