Des chats qui ont du chien
Jusqu’à ce soir, 250 félins sont les ambassadeurs de l’exposition féline internationale au palais du commerce et de la mer. Une centaine d’éleveurs passionnés de la région et de Corse sont réunis
Vous avez un coup de blues, avez envie de ronron thérapie en ce dimanche de novembre, histoire de repartir du bon pied pour la semaine. Alors pourquoi ne pas franchir le seuil du Palais du commerce et de la mer ? Depuis hier, et jusqu’à ce soir, plus d’une centaine d’éleveurs passionnés de la région Paca, mais aussi venus de Corse et de Paris y exposent les plus beaux chats de race. 250 matous, ambassadeurs de l’exposition féline internationale, «tous nés en France et enregistrés au Loof (livre des origines officielles françaises) », précise la présidente, Marie-Christine Pilot-Lamarque, se côtoient sans sortir leurs griffes, se laissent parfois caresser avec l’accord de leur maître éleveur, ou se font admirer sans modération, bien confortablement installés dans leur couffin. Ce n’est pas le regard expert de cinq juges dont deux venus spécialement de Belgique qui a titillé leur légendaire zénitude. Pour en savoir plus sur le caractère de ces boules à poils, et leur pedigree - Bengal, Ragdoll, Bombay, Chartreux, Norvégien, Persan, Sacré de Birmanie ou encore le très à la mode Main Coon... les visiteurs peuvent aller caresser dans le sens du poil les éleveurs, ravis d’échanger. Et aussi, de casser les idées reçues sur les chats de race. « Non, ils ne sont pas plus fragiles que les autres chats», rassure Tiphaine Favere, éleveuse d’abyssins chez Abystyle à Cagne sur Mer. Bien confinés à la maison, ils sont,aussi, réputés pour adorer les contacts avec les humains, à l’exemple du Selkirk rex (le mot « rex » désignant tout chat frisé), et natif du Montana aux ÉtatsUnis, présenté par Christine Campin de La Chatterie des Terra de Catoun, venu de Contes. Autre rareté à ne pas manquer le chat des pharaons, le Mau égyptien de la chatterie de Galadrhim aux côtés de son voisin, le Bengal, fierté de Lolita et Fabienne qui travaillent avec des lignées de Russie et d’Angleterre. « Plus posé, plus sensible », ce chat non hybride aux taches et rangées naturelles, suivra, peut-être, les traces de son papa, primé à l’exposition féline toulonnaise, il y a quatre ans, à l’âge de six mois. Mais il faudra attendre ce soir pour connaître le plus beau chat du Salon. Aujourd’hui de 10 h à 18 h 30. Entrée : 7 euros ; 5 euros pour les 6-12 ans et gratuit pour les moins de 5 ans.