Des galettes de pétrole repérées au Mourillon
Les marcheurs, les rêveurs qui, indifférents à la météo pluvieuse de ce week-end, se sont quand même promenés sur le littoral toulonnais, ont eu la désagréable surprise de tomber sur quelques boulettes et autres galettes d’hydrocarbure. Après Ramatuelle, SainteMaxime, Hyères, ou encore Porquerolles, c’est donc au tour des plages toulonnaises d’être souillées. Rien de vraiment étonnant à vrai dire. Avec le régime de vent d’est persistant depuis quelques semaines, cette pollution aux hydrocarbures devait arriver un jour ou l’autre dans la « plus belle » rade d’Europe. La pollution elle reste cependant très minime. Ainsi hier matin, entre le tapis de posidonies séchées, les bois flottés et surtout les innombrables déchets plastiques échoués sur le sable, il était très difficile de repérer la moindre trace suspecte. Interpellé sur la question, un nageur, anse de La Source, déclarait d’ailleurs « ne rien avoir remarqué ». Idem pour un cuisinier lèvetôt. Plus à l’est, anse Tabarly, deux moniteurs du Yachtclub de Toulon confirmaient bien avoir vu des galettes d’hydrocarbure… mais « le week-end précédent ». Contactée samedi soir, la mairie dit n’avoir rien constaté. « On a été prévenu vendredi via le site internet de la ville de l’arrivée de boulettes, mais une fois sur place, la police municipale n’a rien trouvé », explique Jean-Guy Di Giorgio, adjoint à la mer, aux plages et au littoral. Quant à l’origine de la pollution, si rien n’est sûr, tous ont encore en tête la collision entre deux navires marchands le 7 octobre dernier au large du cap Corse.