Raviver la flamme de la paix
Ils étaient là en ce centenaire de l’Armistice. Simples anonymes comme Muriel, venue honorer la mémoire de son grand-père, élus de la République, autorités civiles et militaires, porte-drapeaux, associations patriotiques, anciens combattants, officiers, et hommes du rang, écoliers, collégiens, et lycéens, enseignants. Ils étaient là, devant le monument aux Morts, place Gabriel-Peri, drapés de cet hommage solennel aux 10 millions de morts et aux 20 millions de blessés au terme de quatre longues années de la Grande Guerre. « Ils avaient vingt ans à peine, ils avaient des rêves et des espoirs. Ils ont tout donné jusqu’à leur vie même. Ils méritent notre respect, et notre reconnaissance. Ils méritent que l’on veille sur leur mémoire », a rappelé le maire, Hubert Falco, petit fils de poilu, en présence du préfet du Var, Jean-Luc Videlaine et du préfet maritime, le vice-amiral d’escadre, Charles-Henri du Ché. Face à la flamme du soldat inconnu, ramenée de Paris par les collégiens de Peiresc, aucun n’a oublié « ces héros qui, à Verdun, Doaumont, au chemin des Dames ont tout donné». Devant le Monument aux morts, fleuri par les nombreux dépôts de gerbe, précédé d’une revue des troupes et d’une remise de décorations aux officiers de la Marine nationale, le ravivage de la flamme a rappelé aux jeunes générations l’importance d’emprunter « ce chemin de la mémoire ».